C’est un tâtonnement de trop qui laisse planer le doute. Tantôt, on nous dit que l’argent est au trésor public. Ensuite, il se retrouve dansaa un compte transit de l’ARPT. Et d’ailleurs, c’est la moitié qui a été payée par l’opérateur téléphonique. Comme un vol Conakry Dakar via Abidjan.
Avec cette affaire, le gouvernement nous apprend que comme l’homme, l’argent peut voyager, faire des escales, avant d’arriver à destination.
Puisque dans cette histoire, ce n’est pas le montant pharamineux qui compte. C’est plutôt, le mécanisme de transaction.
Il a fallu une mission du FMI en Guinée pour que l’opinion publique sache que dans le pays d’Alpha Condé, il y a encore de telles pratiques suspicieuses.
Des millions de dollars qui coulent dans un tuyau »percé ». Et donc, pourraient disparaître de la circulation, comme la lune à la levée du soleil.
Et comme on le sait, l’argent a peur du bruit, le locataire du palais Sekhoutouréyah a lui-même, tenté de sauver les meubles en ordonnant que l’argent soit déposé à la destination appropriée.
Aujourd’hui, la question qui taraude les esprits et nourrit les suspensions, Qui a voulu mettre le fric au mauvais endroit?
Pour quelle fin?
Il faut que cela soit su.
Mieux, que des sanctions tombent.
Sinon, je dis bien, sinon, les gens seront libres de penser à plusieurs hypothèses, trouveront des complices et même des parrains de cette affaire mirobolante.
On se rappelle encore des 700 millions de Rio Tinto.
L’affaire a été aussi ébruitée.
Mais jusque là, aucune trace connue du public guinéen.
Dites-nous que ce n’est pas vrai. Les affaires de gros sous, nos sous, ne se gèrent pas comme ça.
Le FMI dit non à de telles légèretés, les Guinéens aussi. Halte, halte et halte.
Comment nos dirigeants conçoivent-ils la notion de la bonne gouvernance financière?
Combien de dossiers de ce genre circulent dans les couloirs de l’administration publique ?
Il faut dire vrai, nous le bas peuple, sommes mal barré!
Pendant qu’on nous demande de serrer la ceinture, certains hauts commis de l’État, se tapent de grands châteaux, des hôtels de luxe, montent des grosses affaires pour préparer leur retraite dorée sur le dos d’un peuple affamé qui ploie dans la misère.
Au lieu de chercher à perpétuer le système. Faudrait-il que ce système soit sincère avec le peuple au nom duquel, il opère des affaires qui obèrent l’économie.
Ce peuple a le droit de comprendre !
Détrompez-vous, le peuple vous observe, il reste serein.
Attention, »ce n’est pas parce que tu veux de la sauce que tu vas te retourner la marmite chaude sur la tête ».
Ibrahim kalil DIALLO
Journaliste
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