Ans-T Crazy : ‘’Les artistes qui sont venus avant nous, ont conduit les enfants dans la boue… ‘’

En prélude à la sortie officielle de son tout premier album intitulé « Danse no limit », l’artiste chanteur Ansoumane Traoré dit Ans-T Crazy a animé une conférence de presse à Conakry, ce jeudi 19 janvier 2017.
Il était question pour le concepteur de Gbèngbè Ndè de faire le point sur son nouvel album dont la dédicace est prévue le 22 janvier prochain au palais du peuple de Conakry.

Selon Ans-T Crazy, cet album de 18 titres avec un mélange de rythmes, est le fruit d’un travail entamé depuis six ans. Et qu’il est composé d’un seul featuring.
« J’ai fait appel à DON-MIC, l’homme qui m’a initié pour la première fois à la musique. C’est lui qui m’a toujours dit Ansti il faut chanter, c’est quelqu’un qui m’a toujours épaulé dans la musique, raison pour laquelle je lui aie fait appel » a fait savoir le jeune artiste.

Elu meilleur danseur solo guinéen en 2007, Ansoumane Traoré promet du jamais vu dans le monde de la musique guinéenne avec son album « Danse no limit ».
« Du jamais vu, c’est vrai que tous les artistes en parlent, mais nous on a une grande particularité. Nous avons jugé nécessaire d’ajouter la culture de chez nous, telle que FARE GNAKHI qu’on a introduit dans le titre WO SAC BAMBA, qui a fait le carton. Parce que les guinéens ne savent que ça, ça leurs appartient. Donc la particularité c’est ce que les autres minimisent, que nous on a mis en valeur qui est Faré Gnakhi ».

Et de poursuivre « Je sais que dans la musique urbaine guinéenne il y a des artistes qui sont très talentueux. Mais le problème est que les artistes qui sont venu avant nous, ont conduit les enfants dans la boue, parce que vouloir jouer sur les instruments occidentaux, c’est n’est pas bon, vouloir faire du plagiat c’est n’est pas bon. Pourquoi ne pas reprendre les musiques du Bembeya Jazz, au lieu de reproduire la musique des 50 CENT, des Jamaïcains et autres. Donc la nouvelle génération nous on vient pour changer la donne ».

Mohamed Kaba Soumah pour Journal de Guinée

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