Ansa Diawara : « je n’ai jamais menacé un enseignant, mes propos ont été déformé.»
C’est désormais officielle, la grève des enseignants suspendue il y’a près de deux mois reprendra le 12 février prochain. Aboubacar Soumah et cie entendent battre le pavé pour exiger la prise en compte de ses revendications dont figure en bonne place l’augmentation des salaires à huit millions de francs guinéens par mois. C’est donc un nouveau bras de fer qui s’ouvre entre le gouvernement et une partie du SLEEG. Malgré ses problèmes judiciaires à cause d’une plainte porté contre lui par son éternel rival Dr Souleymane S’y Savane, celui qui est qualifié de rebelle par le pouvoir ne compte pas se laisser faire. Déjà depuis l’annonce de cette troisième grève, le camp d’Aboubacar Soumah a pointé du doigt aussi l’ingérence de l’administration scolaire dans les affaires syndicales. D’ailleurs le porte parole du ministère de l’éducation nationale a été directement accusé dans cette affaire.
Dans une sortie médiatique hier vendredi, Le chargé de communication du SLEEG version Aboubacar Soumah s’est ouvertement attaqué au porte parole dudit département. Selon Mohamed Bangoura, Ansa Diawara aurait menacé de radier tous les enseignants qui suivront cette grève.
Des accusations balayées d’un revers de la main par le porte parole du MENA. C’était au cours d’une interview qu’il à accordé ce samedi a notre rédaction. Ansa Diawara pense que ses propos ont été déformé. Il précise tout de même que les syndicalistes doivent d’abord trouver une solution à leur crise avant de déclencher une grève.
<< A l’heure qu’il fait je n’ai lu aucune correspondance concernant la grève. Nous en tant que département nous devons sensibiliser nos travailleurs quand à la procédure normale d’une grève et celle illégale parce-que nous venons de vivre une grève qui a été faite dans des conditions très illégale. Donc c’est pourquoi nous nous sommes précipités à sensibiliser les gens, de bien voir c’est quoi une grève normale. Il y’a une frange aujourd’hui du SLEEG qui veut aller en grève et l’autre reconnue par la loi ne parle pas de grève. Nous sommes avant tout dans un État de droit et qui parle de droit parle de loi. Nous attirons l’attention de tous les enseignants que cette grève n’est pas une grève procédurale. Alors nous souhaitons tous que les syndicalistes s’unissent et là en ce moment la grève peut être légitime. Mais nous avons à faire à une grève qui se fait contre la loi. Je n’ai jamais menacé aucun enseignant, le département également ne peut pas radier aucun enseignant. Je l’ai dis lorsque le travailleur illégalement refuse d’aller au travail, il s’expose à des sanction, c’est un avertissement qu’on donne, la deuxième c’est une lettre d’explication, la troisième c’est une mise à pieds, l’escalier souvent c’est la suspension et ce qui va jusqu’à à la radiation mais à dire que celui qui ne vient pas au travail le 12 février sera radier, le département n’a aucun pouvoir de radier un enseignant. Encore une fois sa été une déformation de mes propos.>>
N’bany Sidibé pour Journal Guinée
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