S’achemine-t-on vers une nouvelle crise dans le secteur de l’éducation ? En tous cas tous les ingrédients semblent être réunis pour aller à l’affrontement entre les enseignants et le gouvernement. La décision excluant le camarade Aboubacar Soumah risque de mettre le feu au poudre. En témoigne la rencontre des enseignants ce mercredi tenue au siège du SLEEG sis à Donka. Dans une déclaration, le camp de Aboubacar Soumah vient d’exclure aussi à leur tour Souleymane S’y Savané jusque-là secrétaire général du SLEEG et Louis M’Bemba Soumah patron de l’USTG. Désormais précise cette déclaration, ces deux personnes ne doivent plus parler au nom des enseignants.

« Considérant l’article 20 de la constitution guinéenne, nul ne peut être léser dans son travail en raison de son sexe, de son ethnie, de ses options ou toutes autres causes de discrimination ; considérant l’article 24 du statut du SLECG, le congrès est souverain. Ces décisions sont prises à la majorité des 3 quarts des membres statutaire. Nous enseignants, enseignantes et chercheuses de Guinée, rejetons avec la dernière énergie ces déclarations nulles et sans effet. Décident à partir de l’instant que les Camarades Soumah Louis Mbémba, Savané Sy Souleymane, Bah Kadiatou, Baldé Tanou, Diallo Ousmane Oura, Keita Namory ne doivent plus parler au nom des enseignants de la République de Guinée. Les invite pour leur bien et dans l’intérêt du pays de sortir par la grande porte dans l’histoire syndicale de notre pays ; de présenter des excuses publiques aux enseignants et à la nation guinéenne » a martelé le porte-parole du SLEEG Mohamed Bangoura.

Par ailleurs, Mohamed Bangoura a invité les enseignants à se mobiliser au tour du Camarade Aboubacar Soumah qui selon lui, est le seul capable de mieux défendre la cause noble des enseignants.

N’bany Sidibé pour Journal Guinée

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