De nos jours, les enseignants guinéens notamment, ceux de la capitale sont partagés tantôt dans le secteur privé, tantôt dans les établissements publics. Et le dernier recrutement des enseignants à la fonction publique a créé un vide dans la plupart d’établissements privés.
Car, beaucoup d’enseignants sont ventilés à l’intérieur du pays. Du coup, ces établissements privés qui misaient sur ces enseignants sont obligés de recruter dans cette période de petit ‘’congé obligatoire’’.
Faut-il le dire, des responsables d’écoles privées ont mis ce congé forcé à profit pour recruter des enseignants, histoire de remplacer ainsi ceux qui sont partis à l’intérieur du pays au compte de la fonction publique.
Et il faut le reconnaitre, cette période a beaucoup déranger le système éducatif guinéen, notamment des élèves candidats aux différents examens nationaux, bien que nombreux sont parmi eux qui continuent de suivre les cours dans leurs écoles respectives avec la complicité de leurs responsables.
N’eut été cette période de trêve, on aurait certes constaté assez de disfonctionnements dans le secteur privé. D’autant que, au profit de la fonction publique, ceux qui sont recrutés ont préféré aller et abandonner les privés. C’est pourquoi, des responsables d’écoles privées profitent de cette situation pour essayer de combler ces vides avant la rentrée des classes prévue le 13 février prochain sur toute l’étendue du territoire national.
En dépit de la décision de ces enseignants qui ont décidé de partir dans les lieux d’affectation, ils semblent avoir raison de le faire. Car, le secteur n’est pas reconnaissant envers ces travailleurs. Pourtant, la fonction publique, c’est un salaire à vie, donc c’est une garantie acquise.
Diongassy Bah pour Journal Guinée