La crise qui paralyse actuellement le système éducatif guinéen devient une préoccupation majeure pour l’ensemble des guinéens. Plus de trois (3) semaines depuis le déclenchement de cette grève, les élèves guinéens sont à la maison. La question qui est désormais sur toutes les lèvres est celle de savoir si le pays ne risque pas d’aller à une année blanche. Dans la mesure où, la négociation engagée depuis quelques jours entre le gouvernement guinéen et les syndicalistes du secteur de l’éducation, n’ont accouchées qu’une petite souris.

Face une telle situation inquiétante, Cellou Dalein Diallo président de l’ UFDG et par ailleurs chef de file de l’opposition propose des solutions de sortie de crises.

Sans aucune surprise, le président de l’UFDG pense que la seule solution de sortie de crise c’est le dialogue.

« Le dialogue franc, le dialogue de bonne foi dans le but de trouver des solutions. Parce que ce n’est pas bon que nos enfants n’aillent pas à l’école pendant un mois C’est une perte énorme pour l’avenir de notre Pays. » Dira-t-il à l’entame de son intervention

Selon le chef de file de l’opposition, c’est lorsque Alpha a vu sur le terrain que Soumah avait la légitimité et la force de conduire une grève, malgré toutes les campagnes d’intimidation toutes les tentatives de corruption contr lui Alpha a demandé à le recevoir.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo déplore tout de même la façon dont le président de la république a géré la crise dès le départ.

« Il avait instruit à tous ses ministres de ne plus parler avec Soumah, c’était un hors la loi, il fallait plutôt l’arrêter et le déféré devant les tribunaux. Lorsqu’il a vu que le rapport de force sur le terrain est en faveur de Soumah, ce lui-même qui l’a reçu pour plaider pratiquement coupable devant lui de n’avoir pas lui reconnut jusque-là et dire qu’il n’est pas informé, il s’est déchargé sur ses ministres auxquels il avait instruit de ne pas dialoguer avec lui. » Dénonce-t-il

Ensuite, le patron de l’UFDG se félicite le fait que Soumah a été reconnu par Sekoutouréah, mais il estime qu’il reste encore beaucoup à faire.

« Je pense que Soumah c’est un homme assez responsable capable de comprendre si y’a des arguments pertinents pour peut-être infléchir sa position par-rapport à tel ou tel autre point. Mais il faut que le gouvernement fasse l’effort parce que c’est un secteur aussi vital que celui de l’éducation qui est touché, qui risque d’être dans une crise longue préjudiciable pour le progrès de notre Pays. » Conclut t-il

Amadou Dioulde Diallo pour Journal Guinée

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