Economie: L’Afrique dans le top 30 des puissances à l’horizon 2050…

En dépit des spéculations qui secouent le système économique mondial, un changement majeur s’annonce dans ce secteur pour les prochaines décennies.

En effet, selon une étude réalisée par le Cabinet de conseil et d’audit PWC, le système économique mondial connaitra un bouleversement majeur à l’horizon 2050.

Ainsi, les perspectives de la croissance économique mondiale pour les trois prochaines décennies devraient s’établir au tour de 2,5% par an, dont la part des pays émergents tels que l’Inde, le Brésil et la Turquie sera la plus élevée avec 3,5% par an, tandis que celle des grandes puissances tels que les Etats unis, le Japon ou l’Allemagne n’atteindra que 1,6% au cours de la même période.

La Chine et l’Inde occuperont successivement les deux premières places du classement à l’horizon2050 avec 35% du PIB mondial.

La troisième place du classement sera occupée par les Etats unis qui occupent actuellement la tête du classement.

Cependant, l’étude révèle que l’union Européenne connaitra un effondrement de sa croissance dans les années à venir, la France par exemple qui occupe actuellement la sixième place mondiale, ne figurera pas dans les 10 premières places en 2050.

Par ailleurs, l’Afrique qui a toujours été dernière dans le classement actuel, connaitra une émergence plus ou moins appréciable dans les trois prochaines décennies.

Trois pays du continent, dont le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud figureront dans les 30 premières places du classement mondial.

L’actuel leader du continent, le Nigeria passera de la 22eme place en 2016 pour occuper la 14eme en 2050, l’Egypte passera de la 21ème place à la 15ème place en 2050, et en fin, l’Afrique du Sud occupera la 27eme place en 2050.
Cependant, il faut rappeler que ce classement peut varier en fonction des circonstances internes des Etats, notamment la hausse de la corruption ou encore le manque de diversification économique peuvent ralentir la croissance du PIB dans les périodes des crises et d’incertitudes.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée