Les spéculations survenues ces dernières années dans le secteur pétrolier mondial continuent d’engendrer des conséquences négatives pour certains pays. Tel est le constat révélé cette année par l’organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP).
En effet, selon le rapport de l’OPEP, le Nigeria qui a longtemps occupé la tête du classement, n’est plus le premier exportateur de pétrole du continent, une place qui est occupée désormais par l’Angola.
Ainsi, ce grand pays de l’Afrique Australe a vu sa production pétrolière augmenter en 2017 des façons considérables pour atteindre les 1,615 millions de barils par jour.
Tandis que celle du Nigeria s’élève à 1,604 millions de barils par jour. Toutefois, les experts soutiennent que ce changement n’est que provisoire et est dû à un certain nombre de facteurs internes.
C’est pour quoi ils précisent que dans les prochains mois, le Nigeria retrouvera sa place de leader pétrolier du continent, grâce à un vaste programme de modernisation des installations pétrolières qui est en cours.
Toute chose qui permettra d’accroitre et d’améliorer la production nationale des hydrocarbures pour appuyer l’économie du pays, largement dépendante du secteur pétrolier.
La crise qui a secoué ce secteur ces deux dernières années a fortement affecté les économies de ces deux géants pétroliers du continent, qui ont vu leurs réserves financières chutées à un niveau de record considérable.
Toute chose qui a obligé le gouvernement fédéral du Nigeria à dévaluer sa monnaie nationale, par rapport aux devises étrangères.
L’Angola de son côté a mis plusieurs chantiers d’infrastructures aux arrêts, par manque d’investissements financiers pouvant les conduire à terme.
Par ailleurs, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est sur le chemin de conclure un accord entre ses différents pays membres pour limiter la production pétrolière à travers le monde.
Toute chose qui s’emble être l’unique solution pour faire monter le prix du baril au niveau international. Un prix qui se stabilise actuellement au tour des 51 dollars à la Bourse de Wall street.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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