Après quelques mois de suspension, les négociations ont repris ce mercredi 29 août 2018 entre le gouvernement guinéen et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée SLEEG au tour des huit millions de franc guinéen comme salaire de base. C’est la bourse du travail située au centre ville de Kaloum qui a servi de cadre à la rencontre.
Pour aller dans le vif du sujet, le syndicat pose des préalables, c’est ce qu’a expliqué à la presse le chargé de communication du SLEEG.
Pour Mohamed Bangoura, le syndicat de l’éducation exige le respect de ces préalables avant d’entamer toute discussion.
« Comme vous le savez ces préalables avaient été discutés depuis le 4 février, mais qui n’ont toujours pas été satisfaits, deux autres se sont ajoutés à cela. C’est-à-dire la poursuite judiciaire des loubards qui ont vandalisé les locaux du SLEEG, ainsi que le reclassement des agréés au deuxième certificat et leur prise en charge. » A-t-il rappelé.
Plus loin, Mohamed Bangoura a dit pourquoi le syndicat a accepté de reprendre le dialogue.
« Pour que le mardi prochain nous venons avec autour de la table avec des actes de la part du gouvernement. » A-t-il encore ajouté.
De son côté, l’inspecteur général du travail a rassuré que les revendications du syndicat vont être prises en compte par l’État guinéen avant la prochaine rencontre.
« Les débats de ce mercredi étaient focalisés sur les préalables, la partie syndicale a fait part d’un certain nombre de préalables qu’elle souhaite que le gouvernement apporte des éléments de réponses. » Dit-il.
De poursuivre, Dr. Alya Camara a rappelé que le gouvernement a pris note des différentes préoccupations du syndicat.
« Donc sur ce sujet, la partie gouvernementale a pris note de l’ensemble de ces préalables, le rendez-vous est donc donné pour le mardi prochain, pour apporter des éléments de réponses à ces préalables. » A-t-il rassuré.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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