Les réactions se multiplient toujours après le limogeage des ministres de la fonction publique et de l’enseignement pré-universitaire.
Surtout c’est la nomination du directeur communal de l’éducation de Matoto qui remplace désormais Ibrahima Kourouma qui polarise le débat dans la cité.
Si certains apprécient le décret du chef de l’Etat, d’autres doutent tout de même sur la capacité de la personne choisie à redresser le système éducatif guinéen.
Au cours d’une rencontre organisée ce samedi au complexe scolaire Nelson Mandela, le tout nouveau ministre de l’enseignement n’a pas été tendre envers ceux qui mettent en cause sa capacité intellectuel lui permettant de mener à bien sa mission.
Ce qui a de plus surpris l’assistance, Ibrahima Kalil Konaté précise qu’il n’a jamais penser voir un jour que celui qu’il a aidé pendant des années à être président lui nommé à la tête de ce département.
Après avoir remercié tous les acteurs de l’éducation de Matoto pour leur soutien, K au carré se dit convaincu qu’il pourra bien gérer ce ministère.
<< Il faut que les gens sachent qu'on n'a pas besoin d'avoir un doctorat comme on le dit pour servir son peuple. Ce qu'ils oublient je maitrise parfaitement le secteur de l'éducation. J'ai été enseignant du primaire jusqu'en terminale, directeur d'école, surveillant, syndicaliste, directeur de l'éducation communal avant d'être ministre. Donc j'ai gravi tous les échelons. En plus je vous informe que je n'ai jamais rêvé un jour que je serai ministre. Aujourd'hui, le problème du système éducatif est facile à résoudre. Il suffit juste d'être à l'écoute de tout le monde. Pour que l'image de l'enseignement change, il faut l'implication de trois acteurs à savoir les parents d'élèves, les syndicats de l'éducation et les cadres du ministère. Nous allons apporter beaucoup de reformes pour permettre aux guinéens de connaitre un enseignement de qualité. >> a déclaré Ibrahima Kalil Konaté.
N’bany Sidibé pour journal de Guinée