Education: Les réserves de l’ONG Save my school sur la nomination d’Ibrahima kalil Konaté K2 !

Les réactions se multiplient au lendemain du décret limogeant les ministres de la fonction publique et de l’enseignement pré-universitaire. Ces derniers temps ces ministres faisaient l’objet de plusieurs critiques au sein de l’opinion nationale.

Le départ de ces ministres a été bien accueillit par les citoyens surtout le corps enseignants. D’ailleurs, le limogeage des Ministres de la Fonction publique et de l’Enseignement pré-universitaire figuraient parmis les revendications des enseignants contractuels non admis à la fonction publique.

C’est la nomination surtout de l’ancien directeur communal de l’éducation de Matoto qui alimente les débats dans la cité. C’est le cas de certains enseignants qui se réjouissent après la désignation de K au carré.

Désormais Ibrahima Kalil Konaté K2 remplace Ibrahima Kourouma à la tête de l’enseignement pré-universitaire. Une nomination qui ne surprend pas le coordinateur de l’ONG Save my school sociologue et enseignant chercheur.

Il l’a fait savoir ce mardi au cours d’une interview qu’il a accordé à notre rédaction.

<< Ce n'est pas une surprise, c'est quelque chose qui avait été réclamée par le mouvement syndical et même les enseignants. Les remous de ces derniers temps nous ont révélé qu'il y'avait des couacs. J'avoue que je n'ai pas eu la chance de rencontrer Ibrahima Kalil Konaté mais c'est quelqu'un que j'ai observé à distance. Il a été enseignant, encadreur on peut dire qu'il a l'expérience pour gérer le ministère de l'enseignement pré-universitaire. Ensuite il est conscient des défis qui l'attendent. C'est par exemple la formation des enseignants, la lutte contre l'anarchie et la corruption, la construction et même l'équipement des infrastructures sans oublier l'amélioration des conditions de vie des enseignants.>> déclare Aboubacar Mandela Camara.

Pour mener à bien sa mission, Aboubacar Mandela Camara invite le nouveau ministre de l’enseignement pré-universitaire à lutter contre l’impunité dans son département tout en insistant surtout sur le mérite.

«Il faut qu’il s’entoure de cadres compétents et intègres quel que soit leur bord politique même s’il faut aller chercher dans l’opposition ou dans la société civile. L’éducation est secteur qui n’a pas d’ethnie donc on ne soit pas politiser ce secteur tout en prenant en compte la lutte contre l’impunité et le laisser faire.»

N’bany Sidibé pour Journal de Guinée