Quelques jours seulement après la reprise des cours par les classes
d’examens sur toute l’étendue du territoire national, il nous a été
permis de constater avec amertume des pratiques peu orthodoxes auxquelles se
livrent certaines écoles privées à l’endroit des paisibles parents d’élèves.
Il s’agit en réalité des réclamations des frais de scolarité relevant des mois
couvrant la période de suspension des cours (Mars, Avril, Mai). Or, les élèves
n’ont pas consommé ce qui est exigé à leurs parents de payer. Selon le principe
général, l’on ne peut s’acquitter que de ce qu’on n’a acquis au paravent. Ces
agissements des gestionnaires d’écoles privées ne sont ni plus, ni moins qu’un
racket à ciel ouvert et une injustice de trop que nous dénonçons fermement.
Nous déplorons qu’à ce jour, un nombre important d’élèves soient virés des
classes partout dans le pays alors qu’ils préparent activement les examens
nationaux en dépit du retard causé par le COVID-19. Nous regrettons que les
recommandations de notre mémorandum relatif à la reprise des cours n’aient
pas été prises en compte par les autorités compétentes pour prévenir cette
malheureuse situation que nous craignions.
L’Association Scolaire et Estudiantine de Guinée (A-SEG), interpelle le
gouvernement à intervenir dans les meilleurs délais pour faire cesser cette atteinte
grave au droit des élèves. Nous invitons les parents d’élèves à plus de sérénité. Les
élèves quant à eux doivent continuer à suivre les cours dans le strict respect des
gestes barrières. Nous invitons les gestionnaires d’écoles privées à revenir à de
meilleurs sentiments pour l’intérêt de l’éducation nationale.
VIVE A-SEG !
VIVE L’EDUCATION NATIONALE !
Conakry, 07 juillet 2020
Le président
Kabinet KEITA