A deux mois du début des examens nationaux, le niveau du déroulement des programmes dans les établissements scolaires fait toujours l’objet d’interrogations au sein de l’opinion nationale. Ainsi, interrogé cette semaine par un de nos reporters, Thierno Souleymane Diallo, fondateur d’une école privée de la place soutient tout d’abord que le système éducatif national se porte très mal, avant d’inviter le nouveau ministre à prendre des mesures efficaces pour améliorer le secteur.
« L’éducation Guinéenne a été sacrifiée ces derniers temps, car depuis deux ans maintenant on enregistre des troubles soit au début ou à la fin de l’année scolaire. C’est pourquoi nous demandons au nouveau ministre en charge de l’éducation de trouver des solutions à ce phénomène. Mais pour le moment nous restons d’abord sur notre faim », a-t-il martelé.
Plus loin, il rappelle que les écoles privées ont été victimes d’une situation provoquée par les anciens ministres de l’éducation et de la fonction publique. Mais toutefois, il rassure que des mesures efficaces ont été prises dans ce sens pour rattraper le temps perdu.
« Les écoles privées ont été victimes d’une situation provoquée par les anciens ministres Kourouma, car les cours se déroulaient bien. Mais pour rattraper ce retard accusé, nous avons décidé de prolonger les heures des cours, avec une heure supplémentaire. C’est pour quoi aujourd’hui nous sommes entre 75 et 80% sur le déroulement des programmes », a-t-il rassuré.
Par ailleurs, pour ce fondateur, la crise économique qui frappe actuellement les Guinéens a bien des répercussions dans les écoles privées.
« Parfois, on rencontre des difficultés liées au payement des frais de scolarité des enfants, mais on parvient tout de même à relever ces défis avec les parents d’élevés », a conclu Thierno Souleymane Diallo, fondateur d’école privée.
Reportage réalisé par Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
00224 621 50 15 82