El Hadj Mamoudou Soumah nouveau ‘’Kountigui’ de la basse cote : « j’incarne aujourd’hui l’autorité morale de Labéssenyi, c’est-à-dire la basse Guinée ».
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a une zizanie totale dans l’occupation du trône de Kountigui en Basse Guinée. Chacun des deux acteurs principaux, notamment El Hadj Sèkhouna Soumah et El Hadj Mamoudou Soumah, y va de ses arguments pour prouver sa légitimité vis-à-vis de cette précieuse responsabilité.
Au cours d’une conférence de presse animée à Conakry ce jeudi 4 mai 2017, El Hadj Mamoudou Soumah est revenu sur le choix porté sur sa personne pour diriger le ‘’Kountiguiya’’ de la Basse Guinée.
Selon lui, le kountigui est l’autorité morale qui provient des membres de la communauté où il vie, donc, dit-il, celui-là ne doit pas faire de la politique et même s’il en avait fait, il doit jurer qu’il n’en fait plus et ce, vérifier par les faits qu’il n’en fait pas.
Et de poursuivre : « Moi j’ai faits de la politique depuis 1956 quand j’étais en France, pendant les 27 ans que j’ai faits en France, j’ai faits de la politique. Quand je suis revenu en Guinée, j’ai repris à faire de la politique en 1985, parce que le régime que j’ai trouvé ici en 1979 ne me permettait pas de faire de la politique. Pendant 15 ans j’ai été le trésorier du PUP, j’ai fait 220 CRD sur les 304 et les 33 préfectures de la république de Guinée .Je ne suis plus maire, ni membre du PUP, ni membre de l’UFR, j’incarne aujourd’hui l’autorité morale de Labéssenyi, c’est-à-dire la basse Guinée », a-t-il déclaré.
S’exprimant au sujet de son adversaire (Sèkhouna Soumah Ndlr), El Hadj Mamoudou Soumah a expliqué ceci : «On avait un Kountigui, du nom d’El hadj Sèkhou Soumah quand il est décédé, après son enterrement les sages se sont retrouvés et ils se sont dit d’attendre la fin du veuvage des femmes pour désigner un autre Kountigui pour lui remplacer. Entre-temps, le monsieur (Sèkhouna Soumah Ndlr) avec certains membres de l’administration de la Guinée se sont réunis et ont mis en place un Kountigui, ils sont allés festoyer à Kindia ».
Mohamed Kaba Soumah pour Journal Guinée
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