Malgré les multiples conventions internationales adoptées dans la lutte contre le changement climatique, force est de constater que le phénomène constitue toujours un problème pour le futur. C’est ainsi, selon Une étude publiée cette année par la revue « Nature climat change », plus de trois quarts de la population mondiale, soient 74% des humains risquent de mourir de chaleur à l’horizon 2100.
Une situation inquiétante qui est due en grande partie aux émissions de gaz à effet de serre, qui contribuent énormément à l’augmentation de la température mondiale.
Toujours est-il que, l’étude révèle qu’en 2000, seulement 30% de la population mondiale était sous cette menace. Un chiffre qui a doublé à l’espace de 17 ans pour atteindre les 74% aujourd’hui.
COMMENT EVITER UN TEL SCENARIO ?
L’humanité peut bien être la solution à ce phénomène, si toutefois chaque pays prend conscience de sa gravité.
D’autant plus que les raisons indiquées viennent en grande partie des actions de l’homme sur les différentes composantes du milieu Environnemental.
Mais cependant, le refus d’un certain nombre de pays de ratifier l’accord international de Paris sur le climat, réduit encore les espoirs quant à une réduction éventuelle des émissions de gaz à effet de serre.
Une condition qui reste tout de même indispensable pour limiter le réchauffement de la planète à l’allure actuelle.
Comme l’on sait déjà, les Etats unis qui occupent la deuxième place parmi les plus grands pollueurs du monde se sont déjà retirés de cet accord.
Une décision qui risque bien d’amener certains pays aussi à s’en retirer, c’est le cas notamment de la Russie où le président Vladimir Poutine refuse de ratifier l’accord avant 2021.
Une annonce que certains observateurs voient déjà comme un signe de retrait de la Russie de cet accord historique, en tant que troisième pollueur de la planète.
AUTRES CONSÉQUENCES LIÉES AU PHÉNOMÈNE !
Bien au-delà des conséquences humaines, le réchauffement climatique a des effets négatifs sur d’autres domaines de la vie sociale.
Tel que le secteur agricole qui soufre énormément à l’heure actuelle suite à l’augmentation de la température par endroit.
Ainsi, parmi les zones les plus touchées, figure en bonne place la région du Sahel, où la pratique de l’agriculture a été fortement perturbée ces dernières années, due aux multiples inondations qui secouent les pays de la région.
En outre, la biodiversité a été aussi sérieusement affectée par le phénomène, à travers la disparition de certaines espèces animales.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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