Environnement: L’humanité célèbre la journée mondiale de la biodiversité…
La protection de la diversité biologique, communément appelée biodiversité, reste l’une de préoccupation majeure de l’humanité dans la protection du milieu Environnemental. C’est ainsi que la date du 22 Mai est mise à profit par les Nations unies, pour alerter sur le fait que la biodiversité reste toujours menacée à travers le monde.
Ainsi, à l’occasion de la célébration de cet évènement majeur, ce lundi 22 Mai 2017, les constats ont révélé que ces dernières années la disparition des espèces est de 100 à 1000 fois plus élevée que le rythme naturel, avec plus de 60% des écosystèmes qui restent menacés, dégradés ou gérés sans tenir compte des principes du développement durable.
Face à cette situation, plusieurs Etats ont pris conscience de cette menace qui pèse sur les espèces de tout genre, c’est le cas par exemple de la France, qui en Aout 2016, a voté une loi sur la reconquête de la diversité biologique, de la nature et des paysages.
Cette loi permet à l’Etat Français de s’engager des façons plus efficaces dans la protection et la préservation des espèces, qui constituent un atout majeur du milieu Environnemental.
Toujours est-il que, la convention des Nations unies sur la diversité biologique, a exhorté en 2012 à tous les Etats en développement de doubler leurs budgets respectifs destinés à la protection de la diversité biologique.
C’est cet engagement que la France a pris à l’époque pour rehausser son budget destiné à la biodiversité à 363,28 millions d’Euros.
Toutefois, si cet aspect est sérieusement pris en considération dans les pays développés, ce n’est pas du tout le cas dans les pays sous-développés, situés essentiellement en Afrique.
L’exemple de la République de Guinée est très illustratif, pour savoir le rythme d’extinction qui mine actuellement certaines espèces animales, situées dans le Sud du pays, plus précisément dans les préfectures de Lola, de Yomou ou encore de Beyla.
Plusieurs animaux, notamment des Chimpanzés ont disparu ces derniers temps dans cette région, une disparition occasionnée en grande partie par la destruction des forets, qui constituent leur zone d’habitation.
Selon des statistiques fournies par certaines institutions internationales spéciales dans ce domaine, l’on constate également que la disparition des espèces s’intensifie en Afrique Australe et Orientale.
Toute chose qui inquiète d’avantage l’organisation internationale qui veille sur la protection de la diversité biologique à travers le monde.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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