Environnement : L’union Européenne franchi un pas dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Après le retrait des États unis de l’accord international de Paris sur le climat, les inquiétudes se sont multipliées à travers le monde quant à une éventuelle application de cet accord historique. Cependant, comme déjà annoncé par le passé, l’union Européenne s’engage dans la concrétisation de cet accord.
C’est dans ce sens que les Eurodéputés ont adopté ce mercredi 14 Juin 2017 à Strasbourg, des nouveaux objectifs pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans ses différents pays membres.
Cette nouvelle feuille de route allant pour la période 2021-2030, couvre essentiellement certains secteurs, tels que l’agriculture, le transport, les bâtiments et les déchets, qui représentent les 60% des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur industriel, déjà soumis à un système d’échange de quotas ne figure pas dans cette nouvelle politique Environnementale.
UN PROJET ADOPTÉ AVEC UNE MAJORITÉ ECRASANTE !
Approuvé par 534 voix contre 88 et 56 abstentions, ce nouveau projet fera maintenant l’objet d’une négociation entre le conseil Européen et le parlement, pour son adoption définitive.
Toutefois, le président de la commission Européenne n’a pas manqué d’en profiter pour rappeler que l’union Européenne ne renégociera plus jamais l’accord international de Paris sur le climat.
Une déclaration qui semble être une réponse directe adressée au président Américain, Donald Trump qui, à la grande surprise du monde entier a retiré son pays de cet accord.
LES OBJECTIFS VISÉS SUR LES CO2
! À travers ce nouvel engagement, l’union Européenne envisage la réduction de ses émissions de CO2 à hauteur de 30% d’ici 2030. Et ce, conformément à ses engagements pris à la COP 21 de Paris sur les changements climatiques.
LES PAYS QUI SERONT MIS EN CONTRIBUTION !
Pour atteindre ces objectifs, un accent particulier sera mis sur les pays les plus développés au sein de l’UE, tels que l’Allemagne et la France qui doivent réduire respectivement leurs émissions de CO2 à hauteur de 38 et 37%.
Les petits pays, tels que la Pologne et la Roumanie seront soumis respectivement à une baisse de 7 et de 2% de CO2. Par ailleurs, certains Eurodéputés n’ont pas manqué d’exprimer des inquiétudes.
« Si on se contente de jouer sur la gestion forestière sans toucher à l’agriculture, on n’atteindra pas les 30% », a estimé l’eurodéputé Vert français, José Bové.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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