Grève des enseignants : Des femmes de bonfi dans la rue.
L’étau se resserre sur le pouvoir Condé. Après les femmes de l’opposition, c’est l’autoroute Fidel castro qui se mêle de la danse. Des mères de famille et Jeunes filles en colère ont pris d’assaut les rues de bonfi pour réclamer la reprise des cours dans les écoles. Elles disent ne plus comprendre l’attitude du gouvernement face à la crise qui mine le système éducatif guinéen. Dans la foulé, elles ont empêché la circulation et profèrent des propos hostiles à l’endroit du régime en place.
<<L’autoroute Fidel Castro, la route du Niger, tout est bloqué par des femmes en colère qui demandent la reprise des cours. Moi j’ai fermé ma place qui n’est pas si loin de la route>> a déclaré madame Diallo vendeuse a Madina au micro d’un confrère.
Depuis trois semaines, les syndicalistes continuent de mettre la pression afin que leur revendication soit satisfaite. Malgré l’adresse à la nation du chef de l’État, les grévistes restent camper sur leur position. D’ailleurs, ils menacent de se retirer des négociations si rien n’est fait d’ici vendredi.
N’bany Sidibé pour journal Guinee
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