Deuxième semaine de la grève des enseignants, le mouvement est loin de connaître son épilogue. Malgré toutes les tentatives de médiation, gouvernement et syndicats sont à couteaux tirés et chacun reste camper sur sa position. La crise s’enlise et les guinéens sont dans l’impasse. Le pouvoir vient de mettre le pied dans le plat et compte passer à la vitesse supérieure.

Dans un communiqué rendu public dimanche, le gouvernement menace de ne pas payer les salaires des enseignants grévistes. Une situation qui a irrité la colère du camp de Aboubacar Soumah.

Le plus célèbre parmi les syndicalistes considère ce communiqué comme une déclaration de guerre. En conséquence, Aboubacar Soumah demande aux enseignants de poursuivre ma grève.

<<Nous disons aux enseignants de rester à la maison, personne ne peut bloquer leur salaire, personne ne peut prendre une sanction contre eux. Toute autorité qui prendra une sanction contre eux, nous allons demander son départ pur et simple même si, c’est un ministre de la République. Qu’ils ne craignent rien, il ne faut pas qu’ils se prêtent aux intimidations, qu’ils observent le mot d’ordre de grève. Je demande aussi aux parents d’élèves de garder les enfants à la maison.>> a martelé Aboubacar Soumah.

N’bany Sidibé pour Journal Guinee

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