Grève des enseignants : L’UFDG traité de complice par un syndicaliste !
C’est un véritable rebondissement spectaculaire dans la crise qui oppose certains syndicalistes dissidents du SLEG au pouvoir. Depuis plus de trois semaines le secteur de l’éducation reste paralysé par cette grève. Aujourd’hui, Aboubacar Soumah, l’homme qui est traité de rebelle par le gouvernement est lâché par quelques membres de sa cellule de communication qui l’accusent d’avoir reçu des pots de vin de la part de l’opposition. L’Union des forces républicaines de guinée est pointé du doigt comme principal soutient de cette grève. Les langues commencent donc à se délirer comme pour dire que cette crise est désormais politisée.
Dans une sortie médiatique ce lundi, l’un des meneurs de cette grève, a ouvertement accusé Aboubacar Soumah d’avoir reçu des vivres, de la voiture et de l’argent afin qu’il ne renonce pas au combat. Amara mansa Doumbouya précise que la grève ne doit plus continuer car dit-il, le souhait du principal parti de l’opposition est de voir le régime d’Alpha Condé mourir à petit feu.
« Il y’a certaines irrégularités que nous avons observé de la part de la personne sur qui nous avons fondé notre confiance je veux parler de monsieur Aboubacar Soumah. Lorsque nous avons commencé cette grève nous nous sommes dits beaucoup de choses. Il ne faudrait pas que certains acceptent de prendre de l’argent dans la main de l’opposition et de la mouvance. Si nous voyons le contraire, il n’y a pas ce que j’ai pas dit à monsieur Soumah. Il est important d’édifier les enseignants guinéens. Soumah s’est permis de prendre des camions de sacs de riz et des camions de bidon d’huile, une voiture et de l’argent dans la main du fédéral de l’ufdg au compte de Matam son nom c’est sorya. J’ai appelé monsieur soumah et je lui ai dit acceptons les doléances des religieux mais il continuait à durcir le ton. Raison pour la qu’elle je me suis dit ce monsieur là si tu vois qu’il continu à durcir le ton certainement il a transformé notre grève à une sorte de deal. » a martelé l’enseignant.
Interrogé sur ce qu’a dit cet enseignement, Aboubacar soumah a balayé d’un revers de la main toutes ces accusations. Il faut rappeler qu’en dépit de la déclaration faite par mansa et son groupe suspendant la grève, Conakry et quelques villes de l’intérieur ont connu des remous. Des élèves qui ont encore constaté l’absence des enseignants ont pris d’assaut les rues et empêcher toute circulation.
N’bany Sidibé pour Journal Guinée
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