Grève des enseignants : s’achemine-t-on vers une année blanche en Guinée ?
Les choses se précisent peu à peu. La crise qui paralyse le secteur éducatif est loin de prendre fin. Les syndicalistes dissidents du SLECG continuent de maintenir la pression en vue d’amener le gouvernement à prendre en compte leurs revendications. Pendant que les guinéens nourrissaient l’espoir de voir le pouvoir négocier avec Aboubacar Soumah, cette grève commence plutôt à prendre une autre allure inquiétante. Avant toute négociation, le gouvernement et le l’inspection générale du travail exigences la reprise du congrès organisé par les grévistes. Une situation qui pourrait encore mettre le feu au poudre.
Dans une sortie médiatique ce jeudi, le plus célèbre parmi les syndicats a tout d’abord rejeté cette proposition du gouvernement avant de prevenir qu’il n’est pas prêt à abandonner le combat. Sur un ton ferme, Aboubacar Soumah dit qu’il préfère une année blanche en guinée si l’État ne trouve pas la solution à cette crise.
Cette déclaration du patron des grévistes n’a pas laissé indifférent l’inspecteur générale du travail. Alya Camara a tenté de ramener à l’ordre le syndicaliste en lui demandant de mettre l’eau dans son vin. Pour lui malgré la légitimité dont s’en orgueille le gréviste, il faut obligatoirement faire un nouveau congrès pour mettre fin au bicephalisme qui mine le SLECG.
En attendant les élèves doivent prendre leur mal en patience en continuant de rester à la maison.
N’bany Sidibé pour Journal Guinee
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