La question fait l’objet de débat et plusieurs observateurs s’interrogent sur un éventuel bras de fer entre syndicat et gouvernement.. Depuis le début de cette semaine le syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée SLECG n’est pas content du comportement du ministre en charge du travail et l’enseignement technique. Aboubacar Soumah et ses collègues ont une colère noire contre le ministre Albert Damantang Camara à qui d’ailleurs ils accusent de mauvaise fois depuis lors de la dernière grève des enseignants.
Au cours d’ une sortie médiatique ce mercredi 18 avril 2018, ils mettent en garde le ministre du Travail qui vient d’adresser une correspondance au mouvement du SLECG suite à un courrier qu’il avait déposé au niveau de tous les départements concernés par le système éducatif en guinée.
« Dans ce courrier nous avons informé ses différents départements ministériels qu’une mission du SLECG va passer à leur niveau pour la validation des bureaux qui existent et le renouvèlement de ceux qui n’existaient pas. » a déclaré le général Soumah dès l’entame.
À en croire Monsieur Soumah, dans sa réponse à ce courrier, le ministre Damantang a dit ceci.
« On était aussi saisi par une autre branche du SLECG pour la tenue d’un congrès et dit que nous avons été invités par l’inspection générale du travail le 21 février passé à une reprise du congrès. Il dit qu’il s’inscrit dans cette logique et n’est pas prêt à coopérer avec nous. » a dit Damantang rapporte Aboubacar Soumah
Par ailleurs, le patron du SLECG menace et persiste.
« Si jamais le gouvernement soutient ces syndicalistes dissidents dans le cadre de l’organisation d’ un autre congrès, nous allons immédiatement déclencher une grève générale sur toute l’étendue du territoire national. » a-t-il prévenu
D’ailleurs, Soumah et ses amis n’exclut pas de demander le départ du ministre Damantang qu’ils considèrent toujours comme la principale source des problèmes au sein de l’éducation.
« Si cela est fait nous allons demander le départ du ministre Damantang Camara. Si non la grève va continuer jusqu’à ce qu’il quitte ce département. » a-t-il Conclut
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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