Ces derniers temps, les opérateurs économiques guinéens sont confrontés à un véritable souci lié à l’exercice de leur travail dans ce Pays. Après le kidnapping de deux commerçants le mois de décembre dernier, c’est le vice-président de la section GOHA de la commune de matoto Mohamed Aly Badra Diaby qui a été retrouvé mort vendredi dernier dans sa voiture.Une situation qui inquiète de plus en plus les opérateurs économiques guinéens.
C’est justement dans ce sens que le président du GOHA groupe organisé des hommes d’affaires, a réagi cette semaine au cours d’une sortie médiatique.
Mohamed Chérif Abdallah demande aux forces de sécurités d’agir sur le terrain pour retrouver les coupables de ces crimes devenus récurrents.
« Tout ce que nous demandons aujourd’hui aux forces de sécurités, c’est de faire convenablement le travail sur le terrain pour retrouver ceux qui sont en train de faire ça aux commerçants et aux opérateurs économiques. Parce que cela n’arrange personne dans ce Pays. Mais aussi ça va encourager d’autres commerçants de venir en république de guinée. » a réagi Chérif Abdallah
Pour le président du GOHA, être homme d’affaire est devenu un gros risque en guinée.
Plus loin, il dit ne pas comprendre pourquoi les forces de sécurité ne bougent pas pour remédier cette situation.
Pour terminer, il lance un appel aux autorités guinéennes.
« En guinée on dit souvent que les opérateurs économiques sont riches. On est pas riche en nous comparant à ceux de la sous-région, notamment, en côte d’Ivoire et au Sénégal etc…Pourquoi y’a pas ces genres de problèmes là-bas, c’est parce que l’État assure leur sécurité convenablement. Nous lançons un appel solennel au chef de l’État guinéen en personne, de nous aider pour ça. Le chef de l’État doit nous dire quelque chose. Et il doit se lever, il doit nous rassurer, parce que le dernier recours dans ce pays c’est lui » a-t-il conclut.
Il faut noter que selon Chérif Abdallah, les membres de la structure GOHA sont en train de se concerter à Conakry comme à l’intérieur du pays pour discuter des nouvelles mesures à entreprendre face à cette situation malheureuse.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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