La crise qui risque de faire couler le conseil national du patronat de Guinée …
Le patronat de Guinée semble plus que jamais divisé, deux groupes d’opérateurs économiques du pays se tirent la ficelle sans pardon. Le premier a été élu en avril dernier est présidé par KABA GUITER. Il est à couteau tiré avec le deuxième élu le 10 décembre 2016 à Conakry et dirigé par HABIB ANE.
Un combat juridique et de principe opposent ses deux camps.
Kaba GUITER en appel à la validation de son élection par la justice Guinéenne.
BOUNA KEITA premier vice-président fraichement élu au compte du deuxième bureau, n’arrive pas à cerner l’attitude de ses adversaires.
« Le congrès de quelqu’un ne peut pas être invalidé, celui qui le dit il ne respecte pas le droit» précise-t-il.
Et de poursuivre « Un Etat plus fort est un Etat ou les investisseurs sont forts, si les investisseurs sont organisées avant que les étudiants diplômés finissent les études, c’est eux-mêmes qui vont demander les meilleurs étudiants pour les employer » a-t-il souligné.
Le conseil national du patronat de Guinée doit jouer son rôle de soutien à l’Etat, la nouvelle équipe affirme vouloir faire de son mieux.
« Nous avons de pétrole, du diamant et plein d’autres ressources, les opérateurs économiques Guinéens peuvent accompagner l’Etat, quand vous rentrer dans une société privée aujourd’hui, vous verrez que c’est la même famille qui se trouve la bas» dénonce-t-il.
De l’autre côté KABA GUITER et ses membres se disent être sereins et mobilisées. Ils qualifient le nouveau bureau, d’association d’Homme frustrés comme pour dire que la crise ne fait que commencer.
Ibrahima wansan bah pour Journal de Guinée