Il était jusque-là le directeur de communication de l’institution chargée d’organiser les élections en Guinée. Maxime KOIVOGUI s’est éteint en ce petit matin du lundi 28 Novembre 2016 par suite de maladie à Conakry.
Premier jour de la semaine, jour désormais mémorable pour tous les commissaires de la CENI actuelle et les Guinéens.
Après Yaya Kane, c’est donc Maxime KOIVOGUI qui répond à l’appel de Dieu.
Porte-parole de la CENI, il était presque devenu l’homme à tout faire au niveau de l’institution électorale.
Toujours prêt à accomplir sa mission, il as toujours eu pour souci de soigner l’image de son institution plus que jamais décriée dans le paysage politique.
A l’occasion de plusieurs rencontres avec la presse, il es toujours parvenu à convaincre les hommes de médias sur la nécessité d’œuvrer en faveur d’un scrutin libre et apaisé en Guinée.
La transparence a été au centre de ses préoccupations.
Le quatrième pouvoir garde aussi en mémoire sa farouche détermination à renforcer la capacité des journalistes guinéens dans la couverture des élections.
Maxime es parti pour toujours.
Son rêve de voir l’organisation des prochaines élections locales se tenir ne sera pas réalisé.
Comme le dirait l’autre, l’Homme propose, et Dieu dispose.
La CENI, une maison à problème, une maison de tous les enjeux et de tous les dangers continuera sa maladresse à partir d’aujourd’hui sans Maxime.
C’est vrai que tout le monde fait l’histoire mais elle ne retient que ceux qui l’ont marqué.
Le nom de Maxime KOIVOGUI sera alors inscrit en lettre d’or à la CENI et de façon indélébile dans la mémoire des guinéens.
Qu’Allah le tout puissant l’accepte dans son royaume éternel. Amen!
N’Bany SIDIBE pour Journal de Guinée