Le président de la République avait promis de rendre la césarienne gratuite pour les femmes. Plusieurs années après, cette promesse a du mal à se réaliser. Dans les hôpitaux et centres de santé publique, le constat reste alarmant. Des médecins véreux n’hésitent toujours pas à soutirer de l’argent même si la vie de la patiente est en danger. Une femme enceinte devant subir une intervention est obligée de débourser beaucoup d’argents pour sa prise en charge. Pourtant, le ministre de la santé dit ne pas être au courant de ses pratiques qui sont répréhensibles. C’était ce jeudi au cours de la présentation du bilan de son ministère au compte de l’année 2016.
Abdourahamane Diallo soutient que toutes les structures sanitaires sont dotées de moyens techniques et en médicaments leur permettant de prendre en charge les femmes enceinte. Il a cité en exemple le centre de santé communal de Ratoma. En outre, Abdourahamane Diallo entouré de plusieurs cadres de son cabinet est longuement revenu sur les différentes activités qu’il qualifie globalement de positif. Il a précisé que la mission à la quelle il devrait faire face s’articulait autour de cinq points. Il s’agit du renforcement de la prévention après le passage du virus Ebola, la promotion de la santé de la mère et l’enfant, le renforcement du système national de santé et offrir des soins de qualité aux malades et l’amélioration de la gouvernance du secteur de la santé. Au titre des réalisations, il soutient que son département a mis en place et équiper 8 équipes régionales d’appui de riposte aux épidémies et la construction de 29 centres de traitement épidémiologiques. A cela s’ajoute dit-il des campagnes de vaccination contre la poliomyélite avec plus de 3700000 enfants vaccinés. Il a aussi mis un accent sur la construction et la rénovation de l’hôpital donka, des hôpitaux communaux de Matoto, Mafèrinya, de Banankoro et 41 centres de santé. Dans le même registre le patron de ce ministère a dit que plus de 3400 agents ont été recruté à la fonction publique pour couvrir les besoins de la population en matière de santé sur toute l’étendue du territoire.
N’Bany Sidibé pour Journal de Guinée