Négociation gouvernement syndicats : La commission mis en place par le chef de l’État a-t- elle échouée ?

Pendant que tous les regards étaient tournés vers la commission en charge de négociation avec les syndicalistes du SLEEG pour un dénouement heureux de la crise qui paralyse le secteur de l’éducation en guinée depuis trois semaines maintenant, les guinéens vont encore continuer de garder l’ espoir. Au terme de la deuxième journée de négociation, les deux parties ont toujours du mal à trouver un compromis pour permettre aux élèves guinéens de rejoindre les classes et la crise ne fait que perduré. Face à une telle situation, nombreux sont les guinéens qui se posent désormais la question de savoir si cette négociation ne va pas se solder par un échec, pour la simple raison que chacune des parties , (Gouvernement-Syndicats) reste camper sur sa position.

 

Les syndicalistes veulent aller jusqu’au bout. Pour eux pas question de leur convaincre afin qu’ils puissent abdiquer. Le mot d’ordre de grève disent-ils ne sera pas lever tant que leur revendications dont le plus important est le payement des 40% n’est pas appliqué.

« Pour le moment on peut dire il y’a ni échec ni réussite. Je suis partagé entre le réalisme et l’objectivité, les négociations se poursuivent. » a persisté Oumar Tounkara ce vendredi au cours d’une interview qu’il a accordé à nos confrères d’un média de la place.

De son côté Aboubacar Soumah secrétaire général du bureau exécutif du SLEEG est très ferme sur la question.

« Les 40% c’est ce que tous les enseignants ont demandé, tant que cela n’est pas satisfait, il n’est pas question de suspendre la grève même cela jusqu’à une année. » dit-il

Ensuite le camarade Soumah poursuit

« Tous les enseignants ont estimé que ça c’est un vol, c’est un acte de la part du gouvernement qui n’est pas normal . On ne peut pas pendant qu’on s’attendait à une augmentation de salaire on est confronté à une diminution de salaire, à un dérangement de position administrative. Tant que cela n’est pas rétabli, on ne passera pas au point suivant c’est-à-dire l’augmentation d’un salaire de base à huit million de franc. » conclut t-il

Au dernières nouvelles, on apprend que le président de la République compte prendre les choses en main afin de faire fléchir les syndicats. Une nouvelle rencontre serait programmée ce vendredi entre Alpha Condé et Aboubacar Soumah.

 

 

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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