Pêche : les acteurs réfléchis sur la normalisation des produits halieutiques
Dans le cadre de la levée de la suspension de l’exportation des produits halieutiques de la Guinée vers le marché de l’union européen, l’Office National de Control de Qualité Sanitaire et des produits de la Pêche et l’Aquaculture(ONSPA), a organisé ce lundi 21 novembre 2016 à Conakry un atelier de formation.
Cette rencontre qui se tiendra durant ces quatre jours, a pour thème ‘’le droit alimentaire de l’Union Européen et les éléments spécifiques relatifs à l’exportation des produits de la pêche et les principes de certification’’.
A l’entame de son intervention, Mme Aribot M’Mah SAVANE Directrice de L’ONSPA, a tout d’abord rappelé les motifs de cette formation : « cet atelier de formation se situe dans le cadre de la levée de la suspension des exportations de la Guinée vers le marché de l’union Européen. Depuis 2007, il y a une mission de l’Union Européen en Guinée, particulièrement les inspecteurs de l’office vétérinaire en Guinée, qui ont suspendus l’exportation des produits de pêche sur le marché de l’Union Européen ».
Et de poursuivre, elle a décliné les causes de la suspension du produit guinéen au niveau des marché de l’Union Européen. « Cette suspension est dû a des mesures d’hygiène qui n’était pas bien prise, le contrôle officiel ne garantissait pas la qualité des produits, les usines à l’époque n’était pas dans les normes. Vu tout cela ils ont dit qu’ils ne sont pas sûre que les produits guinéens arrivés à l’Union Européen sont garanties par les autorités guinéens », a-t-elle souligné.
Et d’ajouter, « pour lever cette suspension, il faut des mesures. Nous sommes là aujourd’hui pour mettre en place une feuille de route pour la levée de cette suspension après l’autre suspension sur la pêche illicite. Cela a trop durée depuis 2007 », déplore.
Au cours cette formation, dira-t-elle, « nous allons mettre en place une feuille de route que prendra en compte l’autorité compétente qui est le ministère de la pêche et de l’aquaculture, les operateurs de pêche qui ont des usines, des bateaux, les pécheurs artisanales, les débarcadères, les laboratoires. Dans cette feuille de route nous allons repartir les activités selon le programme pour la sortie de la crise. Cet atelier consiste la première étape ».
De son coté, le représentant de l’UE, Alexandre SERRES, se dit très satisfait par rapport au taux de participation, avant de parler sur l’importance de la normalisation sur les produits halieutiques. « La formation en vue de la normalisation des relations commerciales entre la Guinée et l’union Européen est très importantes, parce qu’à la fin on parle de commerce. Mais derrière le commerce il y a des hommes, des actions et des activités qui sont très importantes. De la production jusqu’à la transformation et la commercialisation, les normes sanitaires et d’hygiène doit être respecté pour garantir la certification des produits halieutiques qui sont beaucoup plus sensible plus que les autres produits », a-t-il martèlé.
Il a par ailleurs affirmé que cette formation a une vocation sur le commerce avec l’UE et elle apportera des compétences qui s’appliqueront également au niveau de la Guinée. « Il est important que la norme international de commerce s’applique en Guinée pour que le guinéen puisse avoir dans son assiette des produits de qualité qui respect des normes environnementales, mais aussi des normes sanitaires satisfaisante pour garantir une santé pour la population guinéenne », a affirmé M. Serres
Lançant cet atelier, le représentant du ministre de la pêche et de l’aquaculture M. Sankon a dit ceci : « Aujourd’hui, cet atelier devait nous permettre de cerner la procédure que l’autorité compétente doit suivre pour garantir la traçabilité des produits. C’est à dire de la mer au panier de la vendeuse et jusqu’à l’assiette du citoyen lambda ».
« Il faudrait que nous soyons bon envers nous même pour que nous aspirons à être bon envers l’Union Européen et touts les marchés porteurs. Comme le représentant de l’UE l’a dit nous ne travaillons pas pour l’UE, mais pour nous-mêmes et pour notre santé », a conclu M. Sankon.
Bolokada Sanoh