« Yes we did » : le discours d’adieu de Barack Obama (Résumé)
A un peu plus d’une semaine de l’investiture de Donald Trump, Barack Obama a dressé un bilan de ses huit années de mandat en s’adressant aux Américains. Franceinfo vous résume ce discours d’adieu.
« Yes we can » - « Oui, nous le pouvons » - martelait Barack Obama durant sa campagne en 2008. « Yes we did » - « Oui, nous l’avons fait » - a conclu le président américain dans son discours d’adieu, prononcé depuis son fief de Chicago (Etats-Unis), mardi 10 janvier, à un peu plus d’une semaine de la fin officielle de son mandat et de l’investiture de son successeur, Donald Trump.
Sans jamais citer le nom du futur locataire du bureau ovale, Barack Obama a exhorté les Américains à être des acteurs du processus démocratique. « La démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur », a-t-il mis en garde. « Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise », a-t-il insisté, soulignant que la constitution américaine, « remarquable cadeau », n’avait aucun pouvoir en tant que telle.
« Si je vous avais dit… »
Barack Obama a usé de ce dernier discours pour dresser un bilan de ces deux mandats. « Si je vous avais dit, il y a huit ans, que l’Amérique sortirait d’une grande récession, a-t-il listé. Si je vous avais dit qu’on ouvrirait un nouveau chapitre avec le peuple cubain, qu’on trouverait un accord nucléaire iranien, qu’on éliminerait le cerveau du 11-Septembre… (…) Si je vous avais dit tout ça, vous auriez peut-être dit qu’on visait trop haut. Mais c’est ce qu’on a fait. »
Emu, Barack Obama en a également profité pour rendre un hommage appuyé à sa femme Michelle. « Depuis 25 ans, tu as non seulement été ma femme et la mère de mes enfants, mais aussi ma meilleure amie », a-t-il lancé. Il a longuement salué ses deux filles, en l’absence remarquée de la plus jeune, Sasha, 15 ans, officiellement restée à Washington en raison d’un examen scolaire : « De tout ce que j’ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d’être votre père. »
Le président américain cédera officiellement sa place à Donald Trump le 20 janvier prochain, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’Etat. En attendant, le milliardaire doit lui aussi passer son grand oral : il doit tenir, mercredi 11 janvier, sa première conférence de presse depuis son élection.
La redaction