Culture : Des acteurs et producteurs portent de graves accusations contre le BGDA
Pourquoi les acteurs et producteurs du cinéma ne bénéficient pas des avantages de leurs oeuvres? La question était au centre d’une conférence de presse ce samedi à Lambandji dans la commune de Ratoma. La rencontre a connue la presence de plusieurs acteurs et producteurs du cinéma en Guinée. Dans la foulée , le bureau guinéen du droit d’auteur est pointé du doigts comme le principal responsable de ce malheur qui frappe les acteurs du cinéma. Au cours de cette reunion, les conférenciers ont surtout dénoncé le comportement du BGDG qui selon eux continue à rendre pauvre les acteurs du cinéma. Au cours de sa communication, le premier vice président de la maison du cinéma a tout d’abord mis l’accent sur l’importance de cette retrouvaille qui selon lui permettra de renforcer d’avantage les liens entre tout ceux qui interviennent dans le cinéma Guinéen.
<<Les producteurs, les réalisateurs, les diffuseurs et voir même les distributeurs nous tous nous évoluons dans le secteur du cinéma. Depuis 2010 il n’y a pas eu de retrouvaille. Nous avons tenu cette rencontre pour mieux nous organiser pour qu’il y ait de la cohésion, l’harmonie entre nous afin de décider ensemble pour faire avancer le cinéma en République de Guinée. Dans ces derniers temps nous avons connu des comportements insensés et illicites de la part des responsables du bureau guinéen du droit d’auteur. Ce que nous reprochons au BGDA, vous savez !’un des crimes c’est de signer un contrat à la place de quelqu’un qui vous a pas mandaté de signer ce contrat. Tout dernièrement, cela fait six mois que le BGDA a signé un contrat avec plus de huit cent cablo- distributeurs que nous nous appelons des diffuseurs et sans associer des producteurs. A ce que je sache, c’est les producteurs qui ont des contrats avec des acteurs. Aujourd’hui le BGDA se fait producteurs, acteurs et signe des contrats alors bravo au BGDA mais la loi sera dite.>> a martelé Aminata Ibrahima Kaba.
Par ailleurs, le premier vice président a précisé qu’il est temps pour eux de mettre fin aux abus dont ils sont victimes de la part du bureau guinéen du droit d’auteur. Ils comptent faire recours à la justice en vue de mettre fin à ce problème.
<< Je vous le dis ce n’est qu’une estimation. En un mois nous perdons avec le BGDA plus de un milliards de francs guinéens. Imaginez le BGDA a fait six mois dans sa. Déjà nous allons saisir les juridictions compétentes pour que les producteurs et les acteurs puissent être rétablis dans leur droit. Les acteurs, producteurs et réalisateurs il faut qu’on se donnent les mains pour faire avancer le secteur du cinéma parce-que c’est dans sa que nous vivons sinon l’État ne va rien faire pour faire avancer ce cinéma, ce n’est même pas une priorité pour eux.>> a conclut Aminata Ibrahima Kaba.
N’bany Sidibé pour Journal Guinee
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