Conakry, capitale mondiale du livre est le plus grand évènement littéraire au monde. La guinée est à l’honneur pendant une année.
A Conakry, des jeunes diplômés commencent peu à peu à s’intéresser à l’écriture, à exprimer leur talent à travers les mots sortis de leurs entrailles.
Une manière de dépeindre les maux dont souffre la société. Ce dimanche, M. Félix Béavogui âgé de 26 ans a présenté officiellement son nouveau roman en marge des festivités des 72 heures du livre à la Blue zone de Kaloum.
« L’INDIGNE LÂCHETÉ D’UN PÈRE », c’est le titre de cette œuvre qui met à nu les conditions de vie des orphelins qui souvent sont parsemées d’embuches.
L’auteur se souvient de cette enfance difficile, moment de tristesse et de douleur. Bref, la mort de sa mère l’expose aux durs réalités de la vie.
« Ce qui m’a motivé a écrire ce livre en tant que orphelin, ce que j’ai perdu ma maman à l’âge de 13 ans, celle qui m’a adopté aussi est décédée quelques années après. Donc j’ai essayé de montrer un peu dans ce livre, les conditions de vie des orphelins. Aujourd’hui vous rentrez dans une famille, les orphelins ont une différence des autres pourtant ils s’ils ont perdu leurs parents ce n’est pas de leur faute. ils méritent d’être traité au même titre que les autres. Donc en tant que orphelin il est de mon devoir d’interpeller les uns et les autres face à une telle réalité » précise Félix Béavogui
D’autres problèmes qui minent aussi le développement de la Guinée ont été abordés par l’auteur.
C’est par exemple le tissu social qui se fragilise au jour le jour entre les citoyens. Il interpelle les guinéens sur la nécessité de s’accepter malgré les divergences politiques.
Ce qui selon lui permettra au pays d’amorcer le développement tant souhaité par la population.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82
