Nadia Nahman cheffe de cabinet et porte-parole de Cellou Dalein Diallo président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG) s’est exprimée sur le débat autour de la révision constitutionnelle.
Pour elle, la souvairenté doit s’excercer conformément à la constitution qui est la loi suprême de l’État.
Toute fois, elle précise que la constitution dans ses dispositions actuelles ne prevoit pas pour le président de la république ni pour les députés de faire adopter une nouvelle constitution, mais à tout moment ils peuvent la réviser.
« Malheureusement, nous sommes face à un pouvoir qui est déterminé à agir dans l’inégalité. » regrette t-elle
Poursuivant, elle a mis en garde le pouvoir qui veut passer par tous les moyens pour soumettre la constitution à un référendum.
« Rassurez-vous que le jour où ils décideront d’aller à un référendum, Conakry sera méconnaissable. »
Alors à votre avis, à quel contexte peut-on avoir une nouvelle constitution en Guinée. ?
« C’est lorsqu’on est dans le contexte d’une crise généralisée, d’une rupture de l’ordre constitutionnel, d’un cout d’État, d’une révolution ou la naissance d’un nouvel État. Et nous ne sommes pas dans ce cas de figure. » estime t-elle
Pour adopter une nouvelle constitution, ces promoteurs s’appuient sur l’article 51 de la constitution en vigeur.
La porte-parole de Cellou Dalein Diallo, explique que l’article 51 ne concerne que le référendum législatif et ne peut pas être utiliser pour le référendum constitutionnel.
« Il faut éviter d’insulter l’intellignece collective et le genie des guinéens en faisant passer les rêves d’une minorité de préservation et de pérennisation du pouvoir au profit de l’interêt général. »
À ceux qui remarquent une faible participation des formations politiques membres du FNDC aux activités de la structure, Nadia Nahman, explique que l’UFDG, et tous les autres partis politiques occupent le devant du combat au sein du Front National pour la Défense de la Constitution.
Le paradoxe dans ce débat de la nouvelle constitution conclut Nadia Nahman, c’est le fait qu’il n y’a jamais eu la mouture du texte de la nouvelle constitution dont on parle.
Fatoumata Diallo pour Journal Guinée
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