Le gouvernement grec a autorisé par décret la réouverture des banques à compter du lundi 20 juillet. Toutefois, le contrôle des retraits et des mouvements de capitaux est maintenu. La fermeture des banques depuis trois semaines a déjà eu de lourdes conséquences économiques.
Les guichets des banques rouvriront lundi en Grèce, mais les retraits en argent liquide, limités à 60 euros par jour jusqu’ici, resteront plafonnés, avec un peu plus de souplesse, à 420 euros par semaine. L’interdiction des virements de comptes grecs vers l’étranger est maintenue afin d’éviter la fuite des capitaux.
Instauré il y trois semaines, ce contrôle des capitaux est destiné à empêcher la banqueroute du système bancaire, en dépit de l’aide d’urgence apportée par la banque centrale européenne. Ce contrôle a porté un coup sérieux à une économie déjà mal en point. Selon la presse grecque, ces restrictions aux échanges auraient coûté 3 milliards d’euros à la Grèce, sans compter le manque à gagner du secteur du tourisme.
La période des soldes, habituellement favorable au commerce de détail, a été réduite à néant par la difficulté à se procurer de l’argent liquide. Les importations sont gelées en raison de l’impossibilité de payer les factures. La Chambre de commerce et d’industrie à Athènes fait état de 4 500 conteneurs bloqués au port dans l’attente d’un règlement.
RFI