Les PDG de Lufthansa et Germanwings attendus près du lieu du crash de l’A320
Les PDG de Lufthansa et Germanwings attendus près du lieu du crash de l’A320
Retrouver la seconde boîte noire
Dans l’après-midi, le président français François Hollande, en visite à Berlin, avait promis une identification rapide des restes des 150 victimes du crash. Sur le site du crash, enquêteurs et gendarmes ont collecté « plus de 4 000 pièces », débris de l’avion et corps, selon la gendarmerie française. L’un des objectifs est toujours de retrouver la seconde boîte noire qui contient les paramètres de vol.
En Allemagne, la compagnie Lufthansa a révélé mardi que le copilote de l’A320 de Germanwings, soupçonné d’avoir provoqué le crash, qui a fait 150 morts le 24 mars, l’avait informé en 2009 qu’il avait connu un « épisode dépressif sévère ».
La maison-mère de Germanwings a affirmé avoir transmis au parquet de Düsseldorf, en charge de l’enquête allemande sur les causes du crash, des « documents supplémentaires » confirmant qu’Andreas Lubitz avait informé en 2009 l’école de pilotage de l’entreprise qu’il avait connu un « épisode dépressif sévère ».
Lufthansa va procéder à de nouvelles recherches
Jusqu’à présent, Lufthansa, par la voix de son PDG, avait affirmé que cet homme de 27 ans avait interrompu sa formation pendant « plusieurs mois » il y a six ans. Mais M. Spohr avait déclaré ne pas avoir le droit de révéler les raisons de cette interruption.
Cette fois, Lufthansa affirme avoir procédé à « de nouvelles recherches internes » pour fournir ces documents - des pièces qui concernent sa formation au pilotage, des « documents médicaux » et la « correspondance par courriels entre le copilote et l’école de pilotage » - et ce, « dans l’intérêt d’une élucidation rapide et sans faille » des circonstances du drame.
Pour faire face aux probables demandes de dommages et intérêts de la part des familles, le consortium d’assureurs conduit par le géant allemand Allianz a mis de côté 300 millions de dollars (279 millions d’euros). Un service oecuménique funèbre sera rendu en fin de journée à l’église catholique de Haltern, dans l’ouest de l’Allemagne, d’où étaient originaires les 16 élèves allemands morts dans la catastrophe.
le Monde