Accident de circulation en Guinée : Le cri de cœur de docteur Faya Millimono !

En guinée, les routes font beaucoup plus de victimes que n’importe quoi. Cette semaine, un accident de circulation a fait plusieurs victimes, notamment, de mort d’hommes sur la nationale Conakry N’zerekoré, depuis, c’est l’indignation chez les guinéens. Ce lundi 11 décembre 2017, le président du parti Bloc Libéral a réagi dans ce sens au cours d’une sortie médiatique. Pour Docteur Faya Milimouno, les accidents de circulation en guinée deviennent de plus en plus une situation préoccupante.

 

C’est pourquoi, il n’a pas manqué d’inviter les citoyens à faire preuve de responsabilité et à l’État de penser à y remédier.

« C’est une problématique sur laquelle beaucoup de guinéens ont parlé la sécurité routière dans notre Pays. Dans ce pays les lois disent autre chose, mais, les gens se comportent comme ils veulent. Nous avons le laxisme des forces de l’ordre et finalement l’impunité a fait que chacun fait ce qu’il veut c’est ce que nous sommes en train de vivre. Y’a tellement de problèmes liés à la sécurité routière, quand on observe la manière dont les gens se comportent dans la circulation chez-nous, on a l’impression que nous sommes sur une autre planète. Nos autorités doivent y penser sérieusement. Y’a tellement des dispositions qu’il faut prendre, pour y mettre fin. » a-t-il souhaité

Et d’enchaîner plus loin : « Quand on parle de la sécurité dans la circulation c’est d’abord nous-mêmes. Quelle disposition nous prenons pour que nous soyons en sécurité sur la route ? Mais, les responsabilités sont situées, d’abord la responsabilité de l’État à travers les forces de l’ordre qui voient passer quatre ou cinq sur une moto, dont la plupart ne portent pas de casque. Nous on pense que quand on dit de porter le casque c’est seulement celui qui conduit, Non ! Si y’ a deux personnes sur une moto chacun doit avoir un casque parce qu’en cas de collision c’est votre tête qui va être sauvé. Et quand ils se sont arrêtés c’est pour donner dix-mille à celui qui les arrête. Si les dispositions ne sont pas prises dans ce sens-là, il sera très difficile pour nous d’être en sécurité sur la route. Autre chose qu’il faut souligner, c’est le contrôle technique, qu’on en parle que dans les radios. » a-t-il conclut.

 

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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