La politique est souvent pratiquée par les hommes. Ils s’engagent dans cette lutte pour contribuer au développement du pays. En Guinée, les femmes ont du mal souvent à mettre en exergue leur talent pour rivaliser la couche masculine. Malgré, certaines parviennent à se démarquer de ce complexe en décidant d’appartenir à un parti en vue de mener elles aussi la lutte.
C’est le cas de Madame Diallo Adama Sira Baldé trésorière générale du parti Nouvelle Génération pour le Changement- NGC qui s’est confié à un reporter de Journal Guinée dimanche dernier à Conakry. C’était au cours de l’assemblée générale hebdomadaire de ‘’ Lafidi show’’ du nom de cette rencontre hebdomadaire des jeunes qui qui se tient tous les dimanches à la cantine dans la commune de Matoto.
Pour elle, les femmes guinéennes doivent se lever et s’impliquer activement dans les prises de décisions. Une manière pour elles de réclamer leur droit dans le partage et participer au développement de la guinée.
« Ce qui m’a motivé de venir en politique, je suis une femme, je trouve le plus souvent que les femmes sont lésées dans le partage des responsabilités. Pourtant le plus souvent on dit pour réclamer ton due il faut être là où ça se partage. Nous les femmes on néglige le côté politique, on dit le plus souvent que moi je ne fais pas la politique, mais comprenez avec moi que tout ce que nous subissons aujourd’hui part de la politique. Les femmes souffrent aujourd’hui, partout où il faut défendre un intérêt commun ou personnel, les hommes sont plus nombreux là. Dans ce cas de figure, qui peut dénoncer ce que les femmes subissent au niveau des foyers ? » S’interroge-t-elle.
Avant d’enchaîner. « Donc je me suis dis partout où je vais je trouve que pour bien défendre la cause de la femme ça part de la politique, donc il faut être là pour pouvoir dire que voici ce que les femmes ont besoin, voici ce qu’il nous faut, parce que si tu n’es pas là où ça se partage, tu ne peux pas réclamer ta part. Voici entre autre ce qui m’a motivé de venir en politique » a-t-elle insisté.
Plus loin, cette militante de la nouvelle génération pour le changement a expliqué le choix porté sur cette jeune formation politique.
« Je vous informe que je devais être au BL où les démarches avaient été menées, Mais entre temps, je me suis dit il fallait être dans une formation politique où il fallait commencer à la base, être là au moment de la construction, participer au développement, participer aux activités, aller jusqu’à là où cela nous nous mènera. Je souhaite un jour que mon président Thierno Mamadou Bah soit le président de la république. Donc je suis là au nom des femmes, défendre la cause de la femme et dire ce que nous ressentons » a-t-elle ajouté.
L’autre question qui a attiré l’attention de Mme Diallo au cours de son intervention, c’est les élections communales qui pointent à l’horizon.
« Nous comptons participer à toutes les élections qui seront organisées en guinée. Mais pour le moment, c’est seulement à Matoto qu’on a proposé un candidat, notre vice-président Mouloukou Souleymane Keita qui va être candidat aux communales au niveau de la commune de Matoto. Mais pour les autres préfectures et communes on a pas encore déterminé quels sont ceux qui vont être candidats. Mais il se peut qu’il y ait des femmes, parce que je vous dis à la NGC on fait la promotion des jeunes et de femmes » a conclut Mme Diallo Adama Sira Baldé.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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