C’est un nouveau rebondissement spectaculaire qu’on assiste après la sortie musclée de l’ancien chef de la junte par intérim dans le cadre des massacres du 28 septembre.

Cela fait suite à une publication d’un entretien téléphonique entre notre confrère Mamadou Hassimiou Souaré du site Africa Guinée et le général Sékouba Konaté.

Dans cet entretien, on entend l’ancien homme fort de la transition citer clairement les noms de certains cadres et hommes d’affaires qui selon lui sont impliqués dans cette tragédie.

Après quelques de commentaire et de tapage médiatique, curieusement les choses sont entrain de prendre une autre tournure. D’abord c’est le même Général qui vient de nier la tenue de ces propos en bloc.

Il soutient qu’il s’est fait piégé par le journaliste enquêteur. Ironie du sort, le bouillant député de Kaloum qui traitait son ami d’un homme anormal après que ce dernier ait tenu ses propos à son encontre, est entrain lui aussi de mordre à l’appât.

Il dit avoir échangé avec son ami et que ce dernier lui a signifié que tout ce qu’on dit à propos de lui n’est qu’un montage de toute pièce.

Carte blanche alors pour Baidy de s’attaquer à nouveau aux journalistes et même ses adversaires politiques qui avaient dit-il programmé sa mort sur le plan politique.

« Ce sont les journalistes et les gens des réseaux sociaux qui manipulent les informations en disant qu’il y a une guerre entre Sékouba Konaté et moi. Dites-leur qu’il n’y en pas et qu’il n’y en aura pas. Sékouba est un ami. Entre amis, nous avons réglé nos problèmes. Donc il n’y a pas de problème. Il m’a dit que les propos qui lui sont attribués ne sont pas vrais. Je m’en tiens à ça. C’est un ami que je connais depuis 30 ans. Ce que les gens racontent ce n’est pas mon problème. Comme les gens aiment se mêler de ce que qui ne les regarde pas et ils sont haineux contre les gens bizarrement, ils peuvent continuer à épiloguer, mais qu’ils nous épargnent leur histoire et leur volonté de nuire tous les jours aux citoyens de ce pays. » a déclaré Baidy Aribot dans une interview qu’il a accordé à un site de la place.

Mais ce qui est encore dramatique, c’est quand ce débat commence à fragiliser l’unité des journalistes. Pour preuve, le site AfricaGuinée fait de nos jours l’objet d’une campagne de dénigrement de la part de certains confrères qui malgré les preuves sonores brandit par le dit site soutiennent que le général n’a jamais affirmé ces propos.

Les journalistes doivent faire preuve de responsabilité en évitant de confondre son intérêt personnel et l’intérêt des paisibles citoyens.

Pourtant on nous apprend souvent qu’on ne fait pas ce métier pour soi mais pour les autres. Ensuite l’esprit de la confraternité doit être notre quotidien de tous les jours.

Il est temps que les associations de presse se réveillent en mettant hors d’état de nuire ces journalistes indélicats qui n’honorent pas ce métier.

N’bany Sidibé pour Journal de Guinée

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