Affaire de troisième mandat: Un ancien membre du RPG fait une demande surprenante !
En dépit de toutes les menaces réitérées par l’opposition et la société civile sur la question d’un éventuel troisième mandat pour le champion du RPG, l’on constate que la mouvance continue toujours d’entretenir le flou dans ce sens. Toute chose qui irrite la colère des acteurs venus d’horizons différents.
Ainsi, la dernière sortie médiatique du député uninominal de Macenta, l’honorable Pépé Toupou annonçant officiellement son soutien au président Condé pour briguer un troisième mandat, n’a pas laissé la société civile indifférente.
La reponse d’Ahmed Sekou Traoré, ancien membre du RPG arc-en ciel a été très ferme ce jeudi 4 Mai 2017 sur les antennes d’une radio privée de la place.
Ainsi, pour lui, l’honorable Pépé Toukou est tout simplement paniqué par le salaire qu’il reçoit au parlement.
C’est pour quoi selon lui, il a abandonné son rôle pour se lancer dans des choses qui ne le gardent pas aujourd’hui.
« L’honorable Toupou est surpris par les 30 millions qu’il gagne à la fin de chaque mois sans pour autant fournir assez d’efforts, c’est pour quoi il parle aujourd’hui de troisième mandat », a martelé Ahmed Sekou Traoré.
Avant de menacer. « Il n’a qu’à continuer, mais il nous trouvera sur son chemin, car au lieu de s’occuper des problèmes des citoyens de Macenta, il se mêle sur ce qui ne le regarde pas », a-t-il menacé dans un langage ferme.
Cependant, Ahmed Sekou Traoré demande à tous les Guinéens d’aider le président de la République à ne pas tomber dans ce piège, qui selon lui, engendrera d’énormes conséquences pour lui.
« Aujourd’hui nous devons tous nous constituer en soldats pour aider le président Alpha Condé à ne pas se lancer dans cette histoire de troisième mandat, il faut combattre ceux qui veulent l’amener sur ce terrain, car il a des acquis à préserver, même s’ils sont minimes », a-t-il exhorté.
Par ailleurs, abordant les violences enregistrées ces derniers temps à Boké, cet ancien membre du RPG soutient que cette situation d’un manque de politique d’anticipation de la part de l’Etat.
« Quand un Etat n’est pas anticipatif, il est attentif, il règle toujours les problèmes après. C’est ce qui est arrivé à Boké », a-t-il conclu.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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