Affaire KPC/ Thierno Mamadou BAH : Le scenario ressemblerait-il à une parodie de justice ?
La justice guinéenne vient de mordre encore à l’appât des gros bonnets qui sont à tout moment capables de tordre le coup à la vérité. C’est exactement ceux à quoi ressemble le feuilleton judiciaire qui opposait Elhadj Thierno Mamadou Bah à l’homme d’affaire Kerfala personne Camara.
Le procès a pris fin ce jeudi et le tribunal de Dixinn comme il fallait s’y attendre a retenu le président de la NGC dans les liens de la culpabilité.
Ironie du sort, l’accusé a été condamné à un an de prison assorti de sursis et le paiement d’un franc symbolique. Le scenario ressemblerait à une parodie qui pousse aujourd’hui plusieurs observateurs à épiloguer sur ce verdict.
Pourtant tout portait à croire au départ que le patron de la NGC pouvait s’en sortir dans ce problème sans être inquiété. Mais c’est très mal connaitre cette justice qui souvent évolue selon les humeurs des géants de la République.
Connu pour sa sagesse, sa loyauté et sa prise de position en faveur des citoyens épris de justice et de mal gouvernance, Elhadj Thierno Mamadou Bah n’a pas pu échapper à la furie de cette machine judiciaire.
Une justice déjà mise à rude épreuve à cause des nombreuses critiques qu’elle ne cesse d’essuyer de la part des citoyens.
Au sortir de cette audience, on pouvait lire un sentiment de déception sur le visage de l’accusé.
« Le juge m’a déclaré ce matin innocent sur l’accusation pour laquelle j’ai été jugé. Mais, le même juge a décidé de requalifier les mêmes faits et à décidé de me condamner en sursis et au payement d’un franc symbolique pour les »faits requalifiés » » a expliqué Elhadj Thierno Mamadou Bah sur son compte facebook.
Mais apparemment il semblait être serein et gardait toujours la même position, c’est à dire il ne se reprochait de rien.
Pour lui, c’est un acharnement pur et simple, bref il dit être victime de sa bonne foi envers celui qu’il a toujours considéré comme son ami.
Il ne compte pas se limiter au tribunal de Dixinn, l’affaire sera encore réexaminé par la cour d’appel a fait savoir le président de la NGC.
« Ce qui est bizarre on me condamne pour quelque chose dont on a pas souligné dans la plainte. On a interjeté appel mes deux avocats et moi. Chacun a compris c’est quoi ce procès c’est un procès insolite mais rassuré vous que c’est bien parti ».
La partie civile se réjouit tout de même de cette décision du tribunal. Pour M. Antoine Pepe lamah le droit a été dit dans cette affaire.
« C’est un sentiment de satisfaction pour nous. Nous estimons que le droit vient d’être dit malgré que toutes nos prétentions n’aient pas été prises en considération. Nous avons plaidé l’existence de trois infractions. Le tribunal n’a retenu qu’une seule ». A-t-il conclut.
Amadou Diouldé Diallo depuis dixinn pour Journal Guinée
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