Affaire Kpc-Thierno Mamadou: En attendant le verdict final, le président de la NGC précise qu’il n’a ni chanté, ni diffamé…
Le feuilleton judiciaire entre KPC et le président de la nouvelle génération pour le changement pourrait prendre fin le 27 avril prochain.
La journée de ce jeudi a été essentiellement consacrée au réquisitoire du procureur et les plaidoiries des avocats de la partie civile et la défense.
Bien avant l’ouverture des débats, le patron de la NGC a bénéficié d’une forte mobilisation de ses militants et responsables venus pour le soutenir.
Vêtu en veste bleu avec un air serein, Elhadj Thierno Mamadou bah s’est présenté tôt au tribunal de Dixinn.
Dans la salle d’audience, l’honneur est revenu d’abord aux avocats de faire leur dernière prestation communément appelé les plaidoiries.
Ensuite, le procureur Mohamed Lamine Diawara a dans son réquisitoire requis un an d’emprisonnement et au paiement d’un montant symbolique contre l’accusé.
Pour sa part, le prévenu a encore rejeté en bloc les faits qui lui sont reprochés. Elhadj Thierno Mamadou Bah soutient qu’il n’a ni chanter ni diffamer quelqu’un.
Pour lui les raisons de sa convocation sont ailleurs. Il y’a eu seulement une volonté manifeste de me nuire et de ternir mon image ajoute-t-il.
Il rappelle aussi qu’il a été journaliste pendant 15 ans mais dit-l qu’il n’a jamais été condamné pour un dossier.
Au sortir de la salle d’audience, l’avocat de la défense soutient que le droit dans cette affaire n’est autre que la relaxe pure et simple de son client.
« Ni la partie civile, ni le procureur de la république n’ont pu rétablir la preuve que mon client a commis une infraction de chantage. Ce qu’il faut retenir dans cette affaire, nous avons plaidé non coupable, nous pensons que nos arguments seront pris en compte par le tribunal. Les éléments en eux même, et les arguments avancés tant dans le code pénal à la doctrine et dans la jurisprudence me font croire sincèrement que le droit dans cette affaire n’est rien d’autre que le relaxe pure et simple de mon client » à laisser entendre Me Salifou Béavogui.
Cependant l’avocat de la défense pense plutôt que l’infraction a été commise.
« Il s’agit dans cette affaire de tentative de chantage, d’escroquerie et de diffamation. Nous avons démontré avec des arguments juridiques en la matière la culpabilité de Thierno Mamadou Bah, cependant il est dans l’incapacité de prouver l’existence de cette vidéo et du journaliste, nous avons estimé que c’est une imagination c’est une mise en scène pour seul but d’obtenir des fonds avec M. KPC mais ça n’a pas marché » a martelé Me Antoine Pépé lamah.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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