Ce samedi 4 Novembre 2017, l’union des forces démocratiques de Guinée UFDG a tenu son assemblée générale hebdomadaire à son siège, sous la direction du vice-président du parti chargé des affaires sociales, à l’absence du président Cellou Dalein Diallo. Ainsi, dans son allocution devant les militants et sympathisants massivement mobilisés, Dr Fodé Oussou a tout d’abord demandé une minute de silence à la mémoire de l’ancien président de l’assemblée nationale Guinéenne, décédé cette semaine. Avant de féliciter par la suite l’épouse du président Cellou Dalein Diallo pour tout ce qu’elle fait pour le parti.

« Militants et militantes de l’UFDG, je voudrai vous demander tous de vous lever pour observer une minute de silence, à la mémoire de ce grand homme que la Guinée a perdu, je voudrai parler du président Elhadj Aboubacar Somparé. Alors vous avez écouté notre première dame ce matin Hadja Halimatou Dalein Diallo, cela veut dire que vous n’avez pas besoin de vous préparer pour être première dame en 2020, vous êtes déjà prête pour ça. Justement le discours que vous avez passé ici en soussou est en droite ligne avec la vision de notre président, Elhadj Cellou, qui est venu en politique il y a quelques années, mais qui est parvenu à faire de l’UFDG le plus grand parti politique de la Guinée. Et qui a un seul objectif, celui de réconcilier les Guinéens, parce que la Guinée est une famille, c’est pour quoi on ne se bat pas pour un peulh, pour un malinké, pour un Forestier ou pour un soussou, nous nous battons pour la Guinée. Madame la première dame, vous avez dit un passage encore dans votre discours, en 2020 vous serez au côté de votre mari pour tenir la balance égale entre toutes les ethnies de la Guinée, pour que ces Guinéens frères que M.Alpha Condé a divisé soient réconcilié. Donc nous vous remercions pour ce discours, qui nous a profondément touché. Ensuite, je voudrai aussi saluer ici Madame Alhousseiny Makanera Kaké, dont son mari a pris un engagement ferme, il est avec Elhadj Cellou et il est l’un de ses conseillers aujourd’hui », s’est-il réjoui d’entrée de jeu.

DE LA SEMAINE NATIONALE DE LA CITOYENNETÉ !

Dans un langage claire, Dr Oussou a réaffirmé le soutien de son parti à cette initiative du ministre Gassama. Mais il deplore tout de même l’absence du président de la République lors du lancement de la semaine au palais.

« Il faut saluer le ministre Gassama qui s’est battu pour cette semaine nationale de la citoyenneté. Mais j’étais déçu l’autre fois au palais, je pensais honnêtement que M.Alpha Condé allait accepter de venir pour parler de civilité et de citoyenneté, mais il a été absent. Comme pour dire que pour lui, la citoyenneté n’a pas d’importance. Nous savons que Gassama a eu des difficultés, même le budget qui était alloué il ne l’a pas reçu. Mais il s’est battu, c’est pourquoi nous vous demandons tous militants de l’UFDG de soutenir cette semaine nationale de la citoyenneté. La civilité c’est le respect de l’autre, le civisme c’est le respect des lois de notre pays. Donc nous disons ici au ministre Gassama que l’UFDG le soutien, car nous ne faisons pas comme Alpha Condé. Rappelez-vous du discours qu’il a tenu ici quand il a été élu, il a dit qu’il a été élu par trois régions. Pour vous dire que le plus grand mal qu’il a fait à ce pays c’est le fait de diviser les Guinéens. Mais lorsque Cellou va arriver, la première de chose que nous allons faire c’est de réconcilier les Guinéens », a t-il déploré.

DE LA VISITE DE CELLOU AU MOZAMBIQUE !

Pour Dr Oussou, l’une de priorité de Cellou c’est les Guinéens de l’étranger, qui, selon lui, ont envies de rentrer au pays, mais l’espoir n’est pas là.

« Vous savez que le président Elhadj Cellou était au Mozambique, parce qu’il tient les Guinéens de l’étranger à cœur. Il a été accueilli par les Guinéens, parce que l’UFDG est un parti pas seulement en Guinée, à l’international nous sommes le premier parti. Ya pas un seul endroit en Afrique, en Europe et en Amérique ou on n’a pas de militants. Mais ce qu’il a fait de plus au Mozambique, il a rencontré la communauté Manding, il leur a passé le message de la fraternité et de l’amour. Mais Alpha Condé empêche même les Guinéens de l’étranger de voter, parce qu’il sait que 75% d’entre eux sont des militants ou sympathisants de l’UFDG. Alors lorsque Cellou sera au pouvoir, nous allons mettre en place un ministre des Guinéens de l’estranger, mais nous n’allons pas nommer un bouffon comme M.Alpha Condé l’a fait. Nous allons choisir un homme compètent, car nos frères qui sont à l’étranger, sont des gens qui sont compétents, qui aiment la Guinée et qui veulent rentrer ici, mais ils n’ont pas l’espoir. Parce que si dans un pays, Il n’y a pas de justice, y a pas de sécurité, y a pas d’unité nationale, comment voulez-vous qu’ils rentrent », a t-il ajouté.

DES VIOLENCES CONTRE LES JOURNALISTES !

Très choqué par les violences de la gendarmerie contre les journalistes de la presse privée, Dr Oussou lance un appel aux hommes des médias.

« Comment voulez-vous dans un pays où on parle de la semaine nationale de la citoyenneté, pendant ce temps les journalistes sont bastonnés, brutalisés, parce que tout simplement la radio Espace a dit ce qui se passe dans l’armée. C’est quelque chose qui est connue de tout le monde, y a déjà eu une enquête parlementaire là-dessus, le document est à la place publique. Maintenant on va brutaliser la presse, parce qu’ils ont un projet, c’est de dire que tous ceux qui parlent doivent se tenir, il veut faire taire la presse. Mais je voudrai dire ici au nom du president Elhadj Cellou et de la direction nationale du parti, que nous soutenons la presse, nous sommes de cœur avec vous et vous avez le droit de vous battre. M.Alpha Condè et son gouvernement ne doivent pas vous intimider, regroupez-vous pour vous faire entendre. Vous travaillez dans des conditions difficiles et vous jouez un rôle important, car vous donnez la bonne information. Donc refusez d’être intimidés, nous vous soutenons et ne restez pas les bras croisés », a t-réitéré pour conclure.

Mamadou Moussa Diallo depuis le siège de l’UFDG pour Journal Guinée.

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