L’assemblée générale hebdomadaire du Rpg arc-en-ciel s’est tenue ce samedi à son siège sis à Gbessia dans la commune de Matoto. La rencontre a mobilisé plusieurs militants et cadres du parti. Au centre des discussions, l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle concernant le code électoral et l’organisation des prochaines élections locales.
Dans son explication, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères a surtout mis l’accent sur l’insuffisance de la loi électorale avant d’insister sur le pourquoi le chef de l’État ne peut pas promulguer cette loi.
Pour lui l’opposition accuse à tort le président de la République. Hady Barry pense que la solution est plutôt à l’assemblée nationale.
« Le code électoral qui vient d’être examiné par la cour constitutionnelle à l’état actuel n’est en mesure de nous permettre d’aller à des élections crédibles dans la mesure où lors de sa réunion le 15 juin dernier, la cour constitutionnelle a déclarée plusieurs articles de la loi anticonstitutionnelle ou non conforme à la constitution. Nous avons les articles portant sur la publication des résultats, sur la composition de la commission chargée de la révision des listes électorales, sur les candidatures sur la supervision des élections et sur l’assistance technique à la Ceni ont été recalé. Si dans une loi électorale des points aussi essentiels ont été jugé non conforme à la constitution, au jour d’aujourd’hui cette loi a besoin d’être retourné pour une seconde lecture à l’assemblée nationale. On demande au chef de l’État de promulguer cette loi mais promulguer ça veut dire quoi ? cet acte par lequel, le chef de L’État atteste que la procédure législative qui a été suivi pour l’élaboration de la loi ont été respecté. Nous demandons au chef de l’État de ne pas accepter de promulguer cette loi parce que ça serait de promulguer une loi bancale, une loi en pièce détachée. Nous on n’est pas presser, nous prenons le temps nécessaire pour proposer une loi fiable qui sera en mesure de régler une fois pour toute les problèmes de notre pays » a-t-il martelé
Pour sa part le secrétaire permanent du Rpg-arc-en-ciel a focalisé son intervention sur le point 2 de l’accord du 12 octobre. Lansana Komara soutient que c’est seulement en Guinée que les chefs de quartier ne sont pas nommés par l’administration.
« Vous devez savoir que dans toute la sous région les chefs de quartier sont nommés par l’administration, ça ce n’est pas propre seulement qu’à la Guinée. Mais nous avons fais des concessions, maintenant ils nous disent qu’ils ont peur d’aller aux élections parce que les chefs de quartier sont nommés, c’est un aveu de faiblesse. Ils ont entrain de s’apitoyer, de se victimiser dans toutes les radios en disant que le professeur Alpha Condé ne veut pas faire des élections alors que c’est eux qui disent qu’ils ne vont pas aux élections communales tant que les chefs de quartier sont nommés. Je répète encore les chefs de quartier ont été toujours nommé dans ce pays là à part le régime du PDG. Ils ne veulent pas parler de leur incapacité à mobiliser les militants pour aller aux élections » a conclut Lansana Komara.
N’bany Sidibé depuis le siège du RPG pour Journal Guinée
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