AG UFDG: Dalein galvanise ses militants pour les prochaines manifs
L’Union des forces démocratiques de guinée UFDG a tenue son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 24 février 2018 à son siège à la minière dans la commune de ratoma sous la présidence du leader du parti. Les élections communales du 4 février et l’annonce de la nouvelle manifestation ont été entre autres les sujets débattus au cours de cette assemblée. D’entrée de jeu, certains candidats du parti, notamment celui de Matam, Dubreka et Kindia ont annoncés avoir gagné largement les scrutins dans leurs circonscriptions respectives. C’est pourquoi ils demandent aux militants de ne pas accepter que leurs suffrages soient volés.
Pour sa part, le président de l’UFDG a présenté au nom de la direction nationale du parti ses condoléances à la presse guinéenne, suite au décès du Directeur général du groupe Évasion GN, pour qui il a demandé à observer une minute de silence.
Au cours son intervention, le chef de file de l’opposition, a invité ses militants à rester mobiliser pour les manifestations qui sont annoncées à partir du lundi prochain.
« Le peuple de guinée a sanctionné Alpha Condé dans les urnes, il a décidé de sanctionner la classe politique dans les CACV, en volant les suffrages exprimés par le peuple de guinée. Ce n’est plus acceptable. Notre combat n’aura aucun sens si nous nous soumettons aux décisions prises par les CACV qui sont loin d’être la réalité des urnes. » a expliqué Cellou Dalein Diallo
Dans un ton ferme, le patron de l’UFDG rassure que cette fois-ci, il ira jusqu’au bout pour réclamer ce qu’il qualifie le droit du peuple.
« C’est notre droit le plus absolu d’exiger par tous les moyens légaux la restitution de ce qui nous a arbitrairement été volé. Je suis sûr de constater que vous êtes prêts et mobilisés. Parce qu’on ne s’arrêtera pas tant que nous ne serons pas entendus. Parce que nous avons compris que Monsieur Alpha Condé n’est pas un homme démocrate. » A-t-il annoncé
Très ferme dans son discours, Cellou Dalein Diallo annonce.
« Nous n’allons jamais suivre les conseils de Monsieur Alpha Condé lorsqu’il était dans l’opposition , qui suggère de prendre les armes si les élections sont volées. Nous avons décidé de ne prendre des armes comme lui il avait fait en 2000. Mais nous allons nous battre par tous les moyens légaux. Et nous avons décidé de commencer lundi par une journée ville morte. Pour continuer avec d’autres marches, des meetings jusqu’à à ce que nos droits soient rétablis, nos suffrages rendus, nos sièges restitués, et les quartiers dans lesquels nous avons gagné que nous puissions installer nos chefs de quartiers. Je veux dire calmement mais fermement, cette fois-ci on ne reculera pas. » a-t-il conclut
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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