Aliou BAH du Bloc libéral : « Nos hommes politiques préfèrent ce qu’ils aiment que ce qui est utile »

L’opposition républicaine a-t-elle été roulée par le pouvoir d’Alpha Condé?
En tout cas, tout porte à croire que l’application du contenu du dernier accord politique n’est pas pour demain. Les récentes sorties de certains leaders politiques de l’opposition républicaine présagent déjà un échec quant à la mise en œuvre de cet accord.
D’autres mêmes n’hésitent pas à parler de trahison de la part du président Alpha Condé.
Mais pour le directeur de la communication du bloc libéral cette situation était bel et bien prévisible.
« Mais où est le sérieux dans tout ce processus depuis le début? Pourquoi on ne s’écoute jamais intelligemment et sans passion au bon moment? Dès que tu t’exprimes, on cherche beaucoup plus à savoir ton appartenance ethnique et ton bord politique qu’à comprendre la pertinence de ce que tu dis.
Et de poursuivre « Nos hommes politiques préfèrent ce qu’ils aiment que ce qui est utile. Chacun d’eux choisit d’instrumentaliser des jeunes au sein des partis, parmi les journalistes et sur la toile (réseaux sociaux) pour fabriquer des cibles à abattre au lieu de promouvoir des idées et défendre des principes.
Aliou BAH interpelle donc la jeunesse guinéenne dans la construction et la consolidation de la démocratie en Guinée.
« Une jeunesse qui se prête à ce jeu, qui ne croit pas en elle, au mérite, à l’effort et à l’éthique ne peut être un espoir pour un pays. C’est inquiétant quand la tendance qu’un jeune de 25 ans soit pire qu’un vieux de 60 ans, devient une réalité. Existe-t-il une démocratie qui s’est construite par la naïveté des acteurs, les règlements de comptes, la manipulation des jeunes, les calomnies et la passion dans les débats? » S’est interrogé l’ancien directeur de campagne du président du Bloc libéral le Dr Faya Millimono.

Mariame Barry pour Journal de Guinée

1 COMMENT

  1. C’est justement ce que Mr Aliou Bah reproche aux autres que la BL a fait! le BL a rué dans les brancards en affabulant qu’il y a violation de la constitution alors que ce n’est pas vrai. Comment des paroles, un écrit sans acte posé peut violer une loi? Et rien dans cette constitution surtout pas l’article 2 invoqué qui parle de la « souveraineté » et ceux qui sont chargés de la préserver ne mentionne les élections a fortiori celle des chefs de quartiers. La désignation des chefs de quartier est réglementée dans une loi organique électorale (code) et non dans la constitution. C’est donc le BL qui a semé la confusion et les polémiques par émotion sans raison.

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