La crise actuelle qui secoue le système éducatif guinéen ne laisse pas indifférents les adversaires du président Condé. Ainsi, après cette reprise des cours ratée ce lundi 13 février 2017, le chargé de la communication du Bloc Liberal a réagi a notre rédaction depuis les Etats Unis.
Aliou Bah rappelle qu’il avait déjà pris conscience de la gravité de la situation, c’est pourquoi il avait fait des propositions concrètes pour éviter le pire.
« Au regard de la persistance qui était d’ailleurs prévisible et face à la gravité de la crise dans le domaine de l’éducation, voici les trois initiatives majeures que j’avais suggéré de prendre en urgence depuis le 1 février 2017: Les députés convoquent, à travers une commission spécialisée, les trois ministres qui s’occupent du secteur de l’éducation. À savoir Abdoulaye Yero Balde, Albert Damantang Camara et Ibrahima Kourouma » à entamer le chargé de la communication du Bloc libéral.
Et de poursuivre : << Toutes les plates-formes de la société civile guinéenne doivent engager une initiative commune pour exiger du Premier ministre un plan d'action de sortie de crise assorti d'un chronogramme et des actions précises pour la crise conjoncturelle et les réformes structurelles dans ce secteur. En mettant son départ sur la balance bien entendu >>, a insisté l’ancien directeur de campagne du BL.
Toujours dans le même sens, Aliou Bah demande au peuple de Guinée de se préparer pour exiger le respect de ses droits par le pouvoir en place.
<< Toute la population guinéenne doit se mettre en état d'alerte pour faire un sursaut national au cas où aucune mesure concrète n'est prise face à la profondeur de la crise de l'éducation et l'urgence de la situation. Jusqu'à ce jour aucune mesure concrète de résolution de la crise n'a été prise par le gouvernement qui procède plutôt par des intimidations et des menaces qui ne sont que des preuves de panique et d'incapacité de sa part >>, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le chargé de la communication du BL réitère son appel aux Guinéens pour qu’ils apprennent à agir à temps.
<< Je réaffirme qu'il y a des domaines et des problèmes pour lesquels nous devons réfléchir et agir en tant que GUINÉEN pour refuser de voir l'avenir de nos enfants et celui de notre jeunesse compromis à travers notre indifférence complice et coupable. L’avenir de plusieurs générations est en jeu. Alors il faut arrêter cette hémorragie par nos actions >>, a conclu Aliou Bah.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
