La situation que traverse le système éducatif guinéen continue de faire l’objet de débat dans la cité. De la mouvance à l’opposition, en passant par la société civile chacun y va de son commentaire. Ce samedi 2 décembre 2017, le vice-président du parti GRUP a réagit à ce sujet dans l’émission « Grand Débat » animé par notre confrère Habib Marouane Camara.
D’entrée de jeux Ahmed Kourouma invite les principaux concernés à trouver une issue favorable parce que, poursuit-il, c’est l’avenir des enfants qui est en berne.
« Dans cette situation je renvoie dos à dos les syndicalistes et surtout l’État qui laisse pourrir la situation. Et malheureusement les parents d’élèves et les élèves sont pris en otage par ces deux entités-là qui ne font pas leur travaille. Pourtant ce qui est plus important c’est de donner des conditions de vie décente aux enseignant et une condition d’éducation décente aux jeunes élèves. Le reste n’est qu’une petite querelle d’égaux qui ne l’intéresse pas. » a-t-il souligné.
Avant de poursuivre. « C’est comme si le président de la république a décidé de ne pas reconnaitre un syndicat qui pourtant est suivi par une bonne partie au niveau de la base. Moi je suis pour le dialogue, dans ce cas-là, je pense que le président de la république qui est garant de nos institutions, est sortie de son rôle, lorsqu’il a intimé l’ordre à la presse de ne pas donner la parole à Monsieur Soumah, malheureusement il a été rappelé à l’ordre par la Hac…Mais il faut savoir raison garder il n’est pas du rôle d’un président de la république de se mêler de tout ce qui se passe dans le Pays. Il faut qu’il délègue certains de ses pouvoirs politiques comme le premier ministre que je trouve trop silencieux face à certaines situations » a-t-il ajouté
Du bras de fer entre le président et les médias privés
« Le président de la république reste depuis deux ans maintenant, je vous rappelle de cette fameuse conférence de presse lorsque le fils du président a été attaqué où il a fait diversion de manière très intelligente, il est partie sur une idée d’un éventuel troisième mandat. Et le président de la république teste régulièrement depuis lors la capacité de résistance de certains corps de métier notamment la presse dans ce pays. Et plus vous lâchez du l’est plus il avance sur ces différentes questions. Et ces de bonnes guerres, vous avez une opposition qui ne fait que manifester, or on ne combat pas Alpha Condé par la rue, on le combat par une stratégie politique, par-rapport aux différentes faiblesses qu’il nous montre. » a conclut l’ancien conseiller politique de Moussa Dadis Camara.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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