Assemblée générale du RPG: La crise qui mine le parti au centre du débat…

Le rpg arc-en-ciel traverse depuis des semaines une crise qui fragilise son bon fonctionnement. La question a été largement débattue au cours de cette assemblée hebdomadaire.

C’est le vice-président du Conseil Economique et Social Lansana Komara qui a présidé la rencontre. Plusieurs autres députés ont pris part à la réunion.

Il s’agit de Hadja Nantou Cherif, Saloum Cissé et surtout de l’honorable Amadou Damaro Camara. D’entrée de jeu, le bureau politique a mis en place une commission paritaire chargée de régler certains conflits au sein du parti.

Ladite commission aura la lourde responsabilité de traire les divergences entre certains responsables qui depuis quelques temps se regardent en chien de faïence à cause d’une guerre d’intérêt.

« Vous ne restez pas sans savoir qu’un parti politique comme toute autre organisation a un moment donné, il arrive qu’il y ait des conflits et des contradictions entre les individus, sa fait partie de l’histoire. Les contradictions sont le moteur de tout développement et de tout progrès. La où y’a pas de contradictions, y’a pas de progrès. Et surtout quand on réunit plus de cent, deux cent, trois cent, jusqu’à mille personnes c’est normal qu’il y ait des contradictions. C’est quand on n’arrive pas à résoudre les contradictions, qu’elles peuvent porté préjudice ils sortent dans le cadre mineur pour devenir des contradictions majeures. Mais jusqu’à présent le RPG est parvenu quand-même a résoudre ces contradictions qui sont inhérentes a la vie de toute organisation et a toute Association » a martelé Lansana Komara

L’autre sujet qui a attiré l’attention des militants, c’est la question de l’organisation des élections locales et le fonctionnement de la Ceni. L’honorable Amadou Damaro Camara a mis le pied dans le plat. Il a surtout mis un accent sur les points qui ravivent la flamme entre la mouvance et l’opposition concernant le type de Ceni à mettre en place.

« Le problème fondamental de la loi aujourd’hui, c’est qu’après avoir prêté serment, aucun commissaire ne doit plus répondre aux injonctions de sa structure d’origine, Ni demander, ni subir, c’était juste des commissaires de la nation. Mais, l’opposition a toujours essayé de dire à leurs commissaires de faire ceci de faire cela, souvent ça n’a pas marché. Deuxième problème, il est dit que les commissaires sont nommés pour sept ans non renouvelables. Et, ce sont les commissaires qui contrôlent l’expertise de la CENI. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une situation telle, en 2019, normalement la CENI doit partir. Tous les commissaires. Il faut une nouvelle CENI et qui doit organiser des élections aussi sérieuses que les élections présidentielles de 2020. Pour ceux qui aiment le pays, est ce qu’on peut prendre de tels risques pour une CENI novice, pour organiser une telle élection dans 9 mois? C’est pourquoi, nous avons voulu qu’il y ait une nouvelle loi sur la CENI. Ça n’a rien à voir avec les hommes qui composent la CENI. les accords ont prévu qu’il y ait une loi. Mais, chacun a sa lecture sur ce point. L’opposition avait fait une proposition de loi qui pour nous n’est pas du tout bonne. Parce que dans la sous-région, nous avons des CENI techniques. Mais, l’opposition nous propose de réduire le nombre de commissaires de 25 à 11 et que les commissaires soient désignés par les députés. Ça veut dire tout simplement on aura une CENI pour le RPG et l’UFDG qui vont se regarder en chiens de faïences. On ne tombera jamais d’accord sur rien », a-t-il expliqué.

Amadou Diouldé Dialllo depuis le siège du RPG pour Journal Guinée

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