Quelques jours après la clôture de la session budgétaire 2018 au parlement, certains hommes politiques continuent de lancer des critiques acerbes contre les députés. Et ce, à cause disent-ils, de l’inefficacité de ce parlement à relever le défi relatif au contrôle de l’action gouvernementale. C’est le cas par exemple du leader du parti UMP, qui estime que ces députés devaient tous démissionner aujourd’hui, car ils font la honte du parlement Guinéen. Ainsi, s’exprimant cette semaine au cours d’une sortie médiatique, Aboubacar Siddigy Diallo a ensuite déploré l’incapacité des députés Guinéens de voter le règlement intérieur du parlement.

« Vous savez tous que ces députés aujourd’hui, s’ils ont la bonne mémoire ils devaient tous démissionner par honte et par incapacité. Voilà des gens qui ont traité le CNT ici de tous les noms d’oiseaux avant d’être investis là. Ils disaient que le CNT était devenu une caisse à résonnance, et qu’il ne faisait que valider le budget de l’Etat sans avoir un regard. À un moment donné ils se sont même coalisés pour venir insulter Hadja Rabiatou Serah Diallo pour lui demander de démissionner, pour n’avoir pas fait ce que la loi lui interdit de faire. C’est à dire intervenir dans les réactions politiques », a t-il rappelé d’entrée de jeu.

DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE !

Très remonté, Aboubacar Siddigy Diallo déplore la non existence du règlement intérieur de l’assemblée nationale. C’est pour quoi selon lui, cette assemblée est la plus mauvaise de l’histoire de la Guinée.

« Cette assemblée nationale, depuis qu’elle a été constituée elle a été incapable de voter la loi de règlement intérieur. Alors que c’est cette loi qui permet d’établir la coordination entre les autorisations des dépenses budgétaires effectuées par rapport à ce que la loi confère au gouvernement. Mais avec tout cela, ils continuent de valider tous les budgets de l’Etat. Pour quoi alors ils insultaient le CNT. Donc pour moi cette assemblée nationale est la plus mauvaise que la Guinée a connu », a t-il déploré pour conclure.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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