Bah Oury: «Je suis le fondateur de l’UFDG que sa plaise ou pas… »

Comme il fallait s’y attendre, l’ancien vice-président de l’UFDG se réjouit bien du verdict prononcé en sa faveur contre la direction nationale du parti. C’est dans ce sens que Bah Oury a réagi ce mardi 7 Mars 2017.

D’entrée de jeu, il a tout d’abord salué le travail de la justice, avant de dénoncer les attitudes de la direction nationale de l’UFDG, qui selon lui, veut imposer un parti Etat en Guinée.

<< Le combat de la vérité et de la justice est difficile, mais cette fois ci la justice a dit le droit, car nous n’allons plus accepter de revenir avec le parti Etat >>, a-t-il déclaré.

Poursuivant, Bah Oury rappelle que dans une organisation c’est les principes qui lient les hommes.

<< Dans une organisation vous n’êtes pas obligés d’aimer tout le monde, c’est les textes des lois qui nous lient à l’UFDG >>, a-t-il renchéri.

Répondant à ses détracteurs, Bah Oury précise et insiste à qui veut l’entendre que l’UFDG reste et demeure sa famille politique.

<< Je suis le fondateur de l’UFDG que sa plaise ou pas. Cellou est le président de l’UFDG et je suis le premier vice-président qui remplacera le président à son absence >>, a-t-il réitéré.

Abordant l’exclusion du jeune Mamadou Barry, Bah Oury rappelle que certains font bien leur travail à la justice, mais il invite les juges à bien revoir leur copie à ce niveau.

<< En Guinée il y a des hommes et des femmes qui font bien leur travail à la justice, mais les magistrats guinéens doivent revoir la qualité du jugement rendu contre Mamadou Barry >>, a-t-il exhorté.

Parlant d’une éventuelle rencontre avec Cellou Dalein Diallo, Bah Oury rappelle que cela n’est pas exclu, mais le premier pas ne viendra pas de lui pour des raisons qu’il n’a pas pu dévoiler encore.

Par ailleurs, abordant la question relative à l’adoption du nouveau code électoral amendé, l’ancien exilé politique précise que cela n’arrange nulle part l’UFDG, mais plus tôt Cellou Dalein Diallo.

<< Ce nouveau code amendé conformément au point 2 de l’accord du 12 octobre dernier constitue un facteur d’instabilité. Cela arrange Cellou et son camp, et non l’UFDG >>, a conclu l’ancien ministre de la réconciliation nationale.

Boubacar Diallo pour Journal Guinée