Le procès sur l’assassinat du journaliste Mohamed Koula Diallo qui a ouvert la semaine dernière au tribunal de première instance de Dixinn, tient toujours à cœur le vice-président de l’UFDG, qui réclame toujours la justice dans cette affaire.
Bah Oury dit toujours qu’il a été la cible d’un assassinat de la part de ses anciens collaborateurs de l’UFDG. Mais ne compte pas baisser les bras pour que les commanditaires de cet assassinat soient identifiés.

Il l’a fait savoir cette, au cours d’une interview qu’il a accordé à un média de la place.

« J’ai été la cible d’un assassinat et Dieu m’a sauvé. C’est quelqu’un qui a pris la balle à ma place. Donc j’ai une obligation morale et pour la personne qui est décédée de n’est pas désintéresser ce dossier. Il faut que la vérité soit dite et que tout le monde sache qu’il y’a eu mensonge et une volonté délibéré de nuire aux intérêts politiques et de tentative d’assassinat sur la personne de Bah Oury. Nous allons faire en sorte que les choses se fassent correctement et que les vrais commendataires soient connus. Qu’on ne nous livre pas des personnes de second rôle en cachant les vrais commendataires » a t-il déclaré.

Plus loin, Bah Oury n’a pas manqué de se prononcer sur les manifestations de l’opposition républicaine.

«Les manifestations, je suis heureux qu‘aujourd’hui qu’un pays comme le notre les gens puissent manifester librement. Mais par rapport à la motivation de ces manifestations j’ai l’impression que des gens qui ne se sont jamais battus pour la démocratie dans notre pays bénéficient du combat que d’autres ont mené au péril de leur vie. Il y’a des gens lorsqu’on se battait pour qu’il y ait la démocratie pour qu’il y ait le multipartisme eux ils vaquaient librement à leurs occupations. Maintenant ceux là pour ne rien menacent souvent de descendre dans la rue, qui n’ont rien avoir avec les revendications qu’ils réclament. Le procès Mohamed Koula Diallo est un élément fondamental qui justifie les agitations de ceux qui à chaque fois parlent de la manifestation c’est parce qu’ils ont pris l’habitude avec des manifestations et des menaces d’obtenir ce qu’ils veulent par des arrangements que très souvent mettent les lois de la République dans des situations assez étroites » Martèle-t-il.

Et de poursuivre sur la même question. «Il y’a un monde politique qui est entrain de disparaître, un nouveau monde politique est entrain d’émerger sur d’autre base sur d’autre valeur. Maintenant l’ancien monde qui est entrain de mourir veut s’agripper par tous les moins d’où tous les relent ethniques qu’on lance de gauche à droite. Et cette pratique n’est pas seulement d’un côté elle est de deux côtés parce que y’a une volonté de changement, y’a une attente forte à la base surtout au niveau de la jeunesse qui veulent que la guinée avance » a conclu l’ancien ministre de la réconciliation nationale.

Amadou Diouldé Diallo pour journal Guinée

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